Le Génie Celtique et le monde invisible
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LE CENTRE SPIRITE LYONNAIS<br />
http://spirite.free.fr<br />
LA LOI DES REINCARNATIONS. 81<br />
d'A<strong>le</strong>xandrie se r<strong>et</strong>rouvent en lui pour y rejoindre la tradition sacrée de<br />
l'Occident, cel<strong>le</strong> de nos pères, <strong>le</strong>s Celtes. Une grande oeuvre s'accomplit<br />
par-dessus nos têtes dont nous ne pouvons mesurer l'importance, mais<br />
dont <strong>le</strong>s eff<strong>et</strong>s vont se répercuter à travers <strong>le</strong>s sièc<strong>le</strong>s. C<strong>et</strong>te oeuvre de<br />
synthèse, qui représente la foi é<strong>le</strong>vée, la foi supérieure de l'humanité en<br />
marche, ne pouvait se réaliser au sein des religions actuel<strong>le</strong>s, mais<br />
seu<strong>le</strong>ment en dehors d'el<strong>le</strong>s <strong>et</strong> par la science.<br />
<strong>Le</strong> Catholicisme a perdu de vue sa mission salvatrice <strong>et</strong> régénératrice.<br />
Par des interprétations spécieuses, il a dénaturé la pure doctrine du<br />
Christ, surtout en ce qui touche l'avenir de l'homme <strong>et</strong> la justice de Dieu.<br />
Et cependant, c'est parmi ses adeptes que se répand plus faci<strong>le</strong>ment la<br />
notion de la pluralité des existences. Car on l'a vu, <strong>le</strong> purgatoire, bien<br />
mal défini par l'Eglise, pourrait très bien se concilier avec <strong>le</strong> rachat des<br />
fautes du passé au moyen des vies d'épreuves. <strong>Le</strong> protestantisme, de son<br />
côté, en supprimant la notion du purgatoire, avait fermé toute issue au<br />
principe des vies renaissantes.<br />
N'était-ce pas une chose douloureuse, effrayante même à certains<br />
égards, que c<strong>et</strong>te constatation : après tant de sièc<strong>le</strong>s de civilisation,<br />
l'incertitude pesant encore sur <strong>le</strong> problème de la destinée humaine ? La<br />
lumière qui a brillé dès <strong>le</strong>s premiers temps de notre histoire, s'était<br />
évanouie. Il semblait que l'homme, en s'éloignant de la nature <strong>et</strong> de ses<br />
origines, allait s'enfoncer dans la nuit. C'est seu<strong>le</strong>ment aujourd'hui, grâce<br />
aux travaux de quelques penseurs ardents, que <strong>le</strong>s premières lueurs d'une<br />
aube nouvel<strong>le</strong> viennent eff<strong>le</strong>urer l'âme celtique endormie.<br />
Pour tous ceux qui considéraient la variété <strong>et</strong> l'inégalité des conditions<br />
humaines, soit au point de vue des différences de races, de culture, de<br />
civilisation, soit en ce qui concerne la durée des existences, l'énigme de<br />
la vie restait indéchiffrab<strong>le</strong> ; mais voici que, par la succession des<br />
existences de l'âme, tout s'enchaîne <strong>et</strong> s'harmonise dans une rigoureuse<br />
logique.<br />
<strong>Le</strong> terrib<strong>le</strong> problème de la dou<strong>le</strong>ur trouve là aussi sa solution, <strong>et</strong> l'on<br />
s'explique mieux que certains êtres connaissent la souffrance dès <strong>le</strong><br />
berceau <strong>et</strong> la subissent jusqu'à la tombe.<br />
Toutes ces vies obscures, tourmentées, douloureuses, sont autant de<br />
creus<strong>et</strong>s où l'âme se dégage de ses impur<strong>et</strong>és, où <strong>le</strong> fiel se consume, où<br />
<strong>le</strong>s passions du mal, par une divine alchimie, se transmuent peu à peu en<br />
passions du bien.