103/104 : Colloque 2003, etc. - Société des Amis d'Alfred Jarry

Notes e<
communications
tions d'exercice, aux séjours à l'infirmerie, aux permissions de convalescence
— il y est si souvent qu'il ne sera pas à Laval lors du décès de son
père. » (Noël Arnaud, AlfredJarry, p. 141.)
« D'autant que mal guéri de l'influenza [...], à ce moment-là ses poumons
étaient vraiment malades. Et il entrevit que cette libération légale serait le
plus complet affranchissement [...] Il oubliait son mépris des médecins... »
(Les Jours et les Nuits, Journal d'un déserteur, Pléiade, O. C, 1.1, pp. 773-
74), « Vous savez qu'on a inventé des appareils très perfectionnés pour
transporter les crachats tuberculeux. » (Pléiade, O. C, 1.1, p. 807.)
— Expérience du haschisch... (Les Jours et les Nuits, Journal d'un déserteur,
Pléiade, O. C, 11, p. 821, p. 829, « Les propos des Assassins ».)
— décembre 1895 : énième séjour à l'infirmerie, suivi d'un transfert à Paris
pour hospitalisation au Val-de-Grâce.
« L'hôpital s'ouvrit à Sengle tout plein du gris pommelé que l'on chevauche
dans l'encens d'une fumerie d'opium. » (Les Jours et les Nuits, p. 783)
— Intrigue afin d'être réformé pour raison de santé. Ses appuis — « Ce qui
n'empêche que cette étonnante vieille dame (Mme Berthe de C.) lui fit obtenir
sa libération du service militaire, ce dont il ne lui fut nullement reconnaissant.
» (Rachilde, Le Surmâle de Lettres, p. 66.)
— les connivences, les conseils de Nosocome (l'interne dans Les Jours et les
Nuits. Futur aliéniste ; l'un de ses premiers psychiatres?), concourent à la lui
faire obtenir.
— 14 décembre 1895 : réformé pour lithiase biliaire chronique.. Diagnostic
improbable (pour son âge et son sexe) mais motif non infamant (ni la tuberculose
ni les troubles psychologiques). Pour « Imbécillité précoce », blaguet-il.
Ou jaunisse provoquée? Par l'absorption de quelques gouttes d'acide
picrique. Cette hépatite toxique transitoire fut, à l'époque, une des multiples
façons imaginées pour s'échapper de la vie militaire.
1896
— 10 décembre : « Il se farde afin de dissimuler son acné de collégien. »
«Son apogée, lors de la fameuse représentation à'Ubu-Roi... Toujours
pauvre, indifférent, ivre d'un mauvais alcool ou d'un trop beau rêve, épris
d'un absolu mathématique ou romanesque, il se laissa porter par cette
furieuse vague de fond qui [...] le sacrait bouffon royal» (Rachilde, Le
Surmâle de Lettres, p. 68.)
« Ahuri par le dédain du triomphateur, Catulle Mendès questionna " Est-ce
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