103/104 : Colloque 2003, etc. - Société des Amis d'Alfred Jarry

Notes et
communications
1899
— aux obsèques de Maggie J. Clarck, en tenue de cycliste, il aurait dit : « Hier,
quatre litres de vin blanc plus notre absinthe pure »!
1901
— 1 er mars : « M. Faguet et l'alcoolisme » : « Quand ne sera-t-il plus besoin
de rappeler que les antialcooliques sont des malades en proie à ce poison,
l'eau? » (A. J, La Chandelle verte, Pléiade, O. C, t. II, p. 281.)
— 1 er avril : « Le cas de Mme Nation » (Kansas). « Nous pensions en avoir fini
avec la question de l'alcoolisme, et que toute personne sensée avait compris
que l'usage, et à plus forte raison l'abus, des boissons fermentées était
ce qui distinguait l'homme de la bête. » (A. J, La Chandelle verte, La Revue
Blanche ; Pléiade, O. C, t. II, p. 285.)
1902
« Lorsqu'il s'adonna définitivement à l'éther [...] Je ne savais pas encore
qu'on pouvait boire de l'éther... Et il en était tellement saturé que, le
mardi, des aimables visiteuses affectaient de s'en trouver mal. » (Rachilde,
Le Surmâle de Lettres, pp. 182-183)
— mai : « Les moeurs des noyés », « [...] ces intéressants ivres morts de l'aquatisme.
» (A. J, La Revue Blanche, Pléiade, O. C, t. II, p. 357.)
— octobre, fin de tout revenu fixe.
1903
— janvier : « Quant à moi j'inaugure l'année par une espèce d'influenza, depuis
mardi.Je pense que cette calamité ne se poursuivra pas... » (à Félix Fénéon,
Pléiade, O. C, t. III, pp. 568-569.)
— 1 er février : « La légende du poison ». « Les savants mêmes (à propos de travaux
récents sur l'alcool) s'obstinent à appeler poison un aliment tant qu'il
n'est point encore officiellement catalogué au codex de leur routine. » (A. J, La
Plume, Pléiade, O. C, t. III, p. 399.)
— 15 novembre : « L'ilote ivre ». « Il n'y a d'alcoolique que celui qui n'a pas bu
et dont les ancêtres n'ont pas bu... Mithridatisme ? non. Ou alors disons qu'il y a
bien le mithridatisme du pain » [...] (A.J,La Plume,Pléiade,O.C, t.II,p. 530.)
1904
— mai : « Début de la maladie : fin de la terrible besogne du Pantagruel,
6mois en Dauphiné, nov. 1903-mai 1904 — [...] — Dépression morale.
Dettes, etc. » (au Dr Saltas, 25 mai 1906; Pléiade, O. C, t. III, p. 614.)
— hiver 1904-1905 : « particulièrement sévère et difficile du fait des privations
; avait cessé de s'alimenter régulièrement. » (K. Beaumont)
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