103/104 : Colloque 2003, etc. - Société des Amis d'Alfred Jarry

Notes et
communications
bouteille de ce vin... qu'il but en une journée parce que, selon la formule
traditionnelle, on n'avait plus rien à lui refuser. » (Rachilde, Le Surmâle
de Lettres, pp. 217-218.)
— 31 octobre, compte rendu d'examen : « prostration... respiration difficile...
lèvres livides... pouls petit et fuyant. » (Stéphen-Chauvet, Externe)
— 1 er novembre (la Toussaint) « décès vers 4 heures et demi de l'après-midi »
Autopsie : « viscères altérés par une intoxication alcoolique chronique.
» «... (sommet) du poumon droit, foyer de tuberculose pulmonaire
chronique. » « dure-mère incisée : granulations typiques d'une méningite
tuberculeuse...atteinte [...jsous-jacent(e) : deux foyers destructifs (partie
supérieure... des circonvolutions frontales ascendantes). » (Révélations de
Stéphen-Chauvet, médecin, Mercure de France, 1933; hommage posthume
pour contrer l'impression d'une déchéance... Contestation de P. Léautaud
dans son Journal littéraire, rapportant des propos d'Alfred Vallette et du Dr
Saltas : « On ne leur aurait pas demandé l'autorisation d'autopsier »... or, « ils
auraient été les seuls représentants légaux en l'absence de Charlotte. »)
Au total
A - Troubles de l'humeur
— Manifestations d'excitation en rapport avec la baisse des performances scolaires,
camouflée par l'existence des acquis.
— Période critique avec désarroi ; année d'indécision, sans inscription scolaire.
— Seconde période critique (début 1893) aggravée par une pathologie
infectieuse.
— Insomnie (1891-93) : « H passait ses nuits à ne pas dormir.» (Gandillion
Gens-d'Armes ; cité par Henri Bordillon, Gestes et Opinions.) — « Ô sommeil,
singe de la mort. » (L'Amour absolu, Pléiade, O. C, 1.1, p. 924.)
— Hospitalisé à Paris pour sa réforme : au Val-de-Grâce ou à l'Hospice de
Sainte-Anne? « Entré le 18 [...] Le nommé Sengle [...]La manie furieuse dont
il est aujourd'hui atteint [...] Dévolerait outre-mer.» (Les Jours et les Nuits,
Pléiade, O. C, 1.1, pp. 836-837.)
— « Neurasthénie aiguë. » (19 mai 1906) ; « C'est la dépression en plein. », « On
nous prescrivait du diphosphonol », deux épisodes de « Grande crise cérébrale
», le 20 mai et nuit 26 au 27 mai 1906, « curieusement accompagné par une
intense production — s'accentuant en même temps que l'aggravation de sa
santé — de lettres et de cartes » ; « [...] dès que je vais avoir l'esprit tranquille
[...] je vous enverrai tout ce que je pourrai me rappeler de la fièvre cérébrale
et du dernier travail d'Ubu. » (Charlotte; note, Pléiade, O. C, 1.1, t. III,
p. 863-864.) - crainte de « n'en pas revenir avec le cerveau intact. »
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