fiche-action

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Contexte
La coopération parents-enseignants à l’école
Ecole
La Gravette
(11)
Acteur
Ecole élémentaire
La Gravette
15 rue Jacquard
11000 Carcassonne
Implication de la Fondation
de France
Programme Enfance,
Prix Ecole 2002-2003
Contact
Gérard Assens, directeur
Tél. : 04 68 25 23 99
Fax : 04 68 47 43 08
E-mail :
ecole.lagravette@wanadoo.fr
Plus d’informations
Fondation de France
Programme Enfance
Elisabeth Wattel-Buclet
Tél. : 01 44 21 31 34
Fax : 01 44 21 31 54
E-mail : rafia.sfaxi@fdf.org
Site internet : www.fdf.org
L’école La Gravette est implantée dans un quartier sensible
de Carcassonne. Les 280 élèves des 13 classes reflètent toutes
les difficultés de la population qui vit dans ce « ghetto » :
75 % d’enfants sont d’origine étrangère, 8 % d’origine gitane.
Les familles y sont souvent monoparentales, démunies aussi
bien sur le plan culturel (beaucoup ne parlent pas français)
que matériel. Peu de parents disposent d’un travail et nombre
d’entre eux vivent avec le RMI et diverses allocations. Dans
ces conditions, il n’est pas étonnant que le quartier soit en but
à des phénomènes de violence, de racisme, de mal-être…
qui n’épargnent pas toujours l’école. Pour faire face, celle-ci
bénéficie, en plus de ses 16 enseignants dont 5 spécialisés,
d’un psychologue et de 4 intervenants. Mais c’est surtout l’arrivée
du nouveau directeur qui a marqué, en 1998,
le début des actions de « requalification » de la vie dans
et autour de l’école.
Objectifs
• Ouvrir l’école aux familles pour établir des relations
de confiance avec elles.
• Faire comprendre aux parents et aux enfants que l’école est
un outil à leur disposition.
• Faire de l’école un lieu de vie qui favorise le dialogue,
qui amène les personnes du quartier à se rencontrer.
• Permettre aux enfants et à leurs parents de comprendre
la nécessité d’établir des règles et de les respecter.
Bénéfices
• L’école est devenue un lieu de vie, le seul lieu de vie « sain »
de ce quartier « laissé-pour-compte ».
• Les mères, qui se sentaient rejetées et isolées du fait de leur
méconnaissance de la langue française, ont retrouvé une certaine
dignité, la fierté de pouvoir désormais parler, communiquer
avec les enseignantes et les autres parents.
• Les parents n’étaient que 42 % à voter au conseil d’école
en 1998… et déjà 73 % en 2001.
• Découvrant la complexité de l’enseignement scolaire,
ils comprennent mieux le sens du travail effectué par
les enseignants. Notamment, ils acceptent mieux l’utilité
des devoirs et la nécessité du travail le soir à la maison.