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• Ouverture d’un local pour
les parents au sein même
de l’établissement. Ouvert
un après-midi par semaine,
il s’est présenté au début comme
un lieu de paroles et d’écoute
sur toutes questions liées
à l’enfance. Des intervenants extérieurs
(psychologues, puéricultrices,
etc.) y sont
d’ailleurs conviés régulièrement.
• Le succès du local ayant permis
d’attirer de plus en plus de parents,
ceux-ci ont été incités, au-delà
de ces rencontres, à participer
à des activités puis, peu à peu,
à les prendre en charge.
• Ainsi est né un « atelier livres »
avec lecture de contes, mais aussi
de création de documents, avec l’aide
d’une plasticienne.
• Une ludothèque a été mise
en place, ouverte deux fois par
semaine hors du temps scolaire.
• Lancement d’un atelier « alphabétisation
» animé bénévolement deux
fois
par semaine par une enseignante
à la retraite.
Bénéfices
• En 6 ans, la participation des parents à la vie de l’école
n’a cessé de croître, à l’image de leur taux de participation
aux élections : 44 % en 1997, 72 % en 2002 !
• Les absences sont de moins en moins nombreuses,
et lorsqu’elles se produisent, elles sont de plus en plus souvent
justifiées (par téléphone, courrier, en direct).
• L’équipe enseignante, très impliquée dans la démarche
et remarquablement stable, travaille dans un excellent climat.
• Les parents immigrés, ravis de voir que l’on vient vers eux,
qu’on leur fait confiance pour contribuer à la réussite scolaire
de leurs enfants, s’impliquent vraiment.
Point fort
Ce qui aurait pu être un handicap majeur, en l’occurrence,
la gestion d’un groupe d’enfants de niveaux culturels et
de milieux sociaux très hétérogènes, l’équipe pédagogique
de Camille Claudel a su s’en saisir pour en faire un atout.
En s’appuyant sur les familles les plus favorisées pour agir
auprès des familles qui l’étaient le moins, elle a réussi à créer
une dynamique fructueuse entre les différents groupes (au total,
une quarantaine de personnes se retrouve ainsi très impliquée).
Il est vrai que la directrice bénéficie d’une journée de décharge
pour assurer au mieux les liens avec les parents. Le résultat
est si probant que « Camille Claudel » sert aujourd’hui
de « modèle » dans la région.
Juin 2004