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<strong>fiche</strong>-<strong>action</strong><br />
Contexte<br />
La coopération parents-enseignants à l’école<br />
Ecole<br />
Ariane Icare (67)<br />
Acteur<br />
Ecole maternelle Ariane Icare<br />
7 rue Roland Garros<br />
67100 Strasbourg<br />
Implication de la Fondation<br />
de France<br />
Programme Enfance,<br />
Prix Ecole 2002-2003<br />
Contact<br />
M me Schenckbecher,<br />
directrice de l’école<br />
Tél. : 03 88 34 48 55<br />
Fax : 03 88 34 45 11<br />
Plus d’informations<br />
Fondation de France<br />
Programme Enfance<br />
Elisabeth Wattel-Buclet<br />
Tél. : 01 44 21 31 34<br />
Fax : 01 44 21 31 54<br />
E-mail : rafia.sfaxi@fdf.org<br />
Site internet : www.fdf.org<br />
Avec ses 13 classes et ses 330 élèves, l’école Ariane Icare<br />
est l’une des plus grosses « maternelles » de Strasbourg.<br />
Située dans la zone d’éducation prioritaire du Neuhof,<br />
un quartier très populaire, elle accueille deux types d’enfants.<br />
Deux-tiers d’entre eux viennent de la cité du Neuhof<br />
et sont issus, en grande majorité, de familles immigrées<br />
d’origine maghrébine, turque, asiatique ou africaine.<br />
L’autre tiers vient du Polygone qui regroupe la cité des Aviateurs<br />
et trois terrains de stationnement des gens du voyage où sont<br />
installées des familles tziganes : gitans espagnols, manouches,<br />
etc. Bien que connaissant des problèmes différents,<br />
tous ces enfants ont en commun de vivre dans des milieux<br />
très défavorisés. Beaucoup de parents sont au chômage<br />
(62 % sans travail) et sont peu, voire pas du tout intégrés<br />
dans la ville. Beaucoup d’entre eux parlent très mal<br />
le français.<br />
Objectifs<br />
• Au départ, l’équipe pédagogique cherche surtout<br />
les moyens de favoriser la scolarisation des petits gitans.<br />
D’où l’idée de créer une classe spécifique d’intégration pour<br />
la première année permettant aux enfants, les années suivantes,<br />
d’effectuer un parcours scolaire normal, au milieu des autres<br />
enfants.<br />
• Instaurer une dynamique forte, à partir de l’école,<br />
entre les enseignants, les parents, les associations et les structures<br />
institutionnelles du quartier pour aider à la réussite de cette intégration.<br />
• La dynamique créée autour des enfants des familles tziganes<br />
doit également bénéficier aux enfants des familles immigrées,<br />
souvent en aussi grandes difficultés que les premiers.<br />
• Etablir, au sein même de l’établissement, une relation<br />
de confiance entre les parents et l’équipe enseignante à partir<br />
de projets collectifs.<br />
• Permettre aux familles de cultures différentes de se rencontrer,<br />
en insistant pour que les familles tziganes participent à ce mouvement.