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• En 1997, le projet d’école est
lancé : « Ma ville est fragile ».
• En mai 1998, création de la
Bibliothèque Centre Documentation.
• En septembre 2001, l’équipe pédagogique,
stabilisée après
le départ d’une enseignante,
se regroupe autour d’une idée forte :
l’ouverture des portes de l’école aux
parents et la nécessité de les associer
très largement aux projets touchant
à la vie scolaire.
• Concrètement, cela se traduit par
l’accueil des parents tous les matins,
entre 8 h et 8 h 40 : ils sont invités
à jouer dans la classe avec leur
enfant puis avec les autres enfants.
Ils y rencontrent d’autres parents,
peuvent constater les progrès
accomplis par leur enfant en termes
de socialisation ou, plus tard,
en termes scolaires. Les institutrices
sont présentes et peuvent toujours
expliquer l’utilité de tel ou tel jeu,
l’intérêt de telle règle collective.
• Une BCD mobile est mise en place
et permet aux parents, pendant l’accueil
du matin, de se familiariser
avec les livres. Certains ouvrages sont
même acquis à leur intention.
• Décision est prise d’élargir
le Conseil d’école, qui prévoit officiellement
l’élection de 4 parents, 2
titulaires et 2 suppléants ;
la possibilité est donnée à d’autres
parents représentant leur communauté
ou leur « petit morceau » de
quartier de se rajouter aux parents
élus, afin que le conseil d’école soit
davantage le reflet
de l’ensemble des parents. Le conseil
d’école ouvert a entraîné un certain
engouement pour la vie quotidienne
de l’école, si bien que le taux
de participation aux élections
de parents d’élèves est aujourd’hui
l’un des meilleurs de Mulhouse
(90%).
• A l’initiative de l’équipe pédagogique
mais sans sa présence, les
parents peuvent venir une fois par
mois débattre de tous les thèmes liés
à l’éducation des enfants avec
la psychologue scolaire.
• En retour, les parents s’impliquent fortement dans la vie
de l’école : un tiers d’entre eux, selon disponibilités, accompagne
les enfants dans les classes chaque matin. Les mamans participent
de multiples façons : fabrication de gâteaux,
de costumes et de décors pour les fêtes, accompagnement lors
des sorties, voire initiation à la danse. Un papy retraité fait
des séances de lecture, etc.
• La rentrée s’effectue pratiquement sans pleurs et les enfants,
en confiance, sont même impatients d’aller à l’école.
• Le taux d’absentéisme est très faible chez les petits et quasi
nul chez les « grands ». Et, lorsque cela arrive, les parents ont
pris l’habitude de téléphoner pour excuser l’absence de leur
enfant et la justifier (ce qui, pour rappel, n’est pas obligatoire
en maternelle).
• Il n’y a pas, ou peu, d’écarts de langage.
Points forts
• L’équipe enseignante est motivée et convaincue du bien-fondé
de la démarche entreprise.
• L’école maternelle, en offrant un lieu de rencontre
et d’intégration pour les familles, est aussi devenue une véritable
école des parents.
Juin 2004