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Actions
• Le projet d’école est réorienté
de façon à renouer des relations
normales avec les familles.
Les parents sont consultés par questionnaires
anonymes sur
les sujets qui fâchent (les leçons,
les bulletins de notes, etc.) et invités
à donner systématiquement leur
avis, à faire des propositions
et suggestions (2000).
• Chaque famille est invitée
à alimenter l’ordre du jour du
Conseil d’école, et pas uniquement
les parents délégués. Un système
de fiche est mis en place où
remarques, critiques, questions
ou suggestions (anonymes ou nominatives)
peuvent être portées. Aucun
sujet n’est laissé de côté :
tout est lu et traité en ouverture
de chaque conseil. Les comptes rendus
sont transmis systématiquement
aux parents.
• Instauration de la gratuité totale
des frais de scolarité (2001).
La cotisation à la coopérative est laissée
à l’appréciation des familles.
Pour financer ses projets, l’école
a mis en place des actions, diversifiées
suivant les années : telles que
la vente d’un petit journal d’école, le
théâtre, la vente
de papier à recycler, etc.
• Lancement, avec d’autres écoles,
de grands projets fédérateurs qui
impliquent les parents : rallye maths
chaque année depuis 1996, rallye
patrimoine, rallye lecture, etc.
A chaque fois, le projet se décline
sur les trois niveaux (GS/CP, CE, CM).
• Mise en place d’un conseil d’enfants
en cycle 3 (2002).
• Demande d’autorisation auprès
de l’administration pour un accès
libre des parents pendant la classe.
Une invitation est faite chaque
année de venir passer une demijournée
en classe pour mieux voir
et comprendre ce qui s’y passe
(2002).
• Activité théâtre, ateliers de lecture
animés par des parents d’élèves
en dehors des heures de classe.
• Toutes les actions mises en place
progressivement sont pérennisées
tandis que de nouvelles actions viennent
s’y ajouter.
• Le travail pédagogique de l’enseignant est facilité par
le simple fait qu’aujourd’hui, ce qui est demandé à l’enfant
est compris (sur le fond et dans sa forme) par les parents,
ceux-ci étant prêts psychologiquement et aptes techniquement
à coopérer pour favoriser l’apprentissage de leurs enfants.
• En classe, les enfants ont gagné en motivation et
en discipline.
• Autrefois tendues, les relations entre l’école et la mairie sont
aujourd’hui excellentes et le Conseil municipal est toujours
prêt à soutenir l’école dans ses projets.
Les points forts
• L’équipe pédagogique n’a pas changé depuis trois ans.
Le travail et l’implication des enseignantes dans des classes qui
comportent chacune trois niveaux différents implique forcément
un engagement sur la durée auprès des enfants.
• Les grands projets fédérateurs et motivants constituent
eux aussi un point d’ancrage très fort car il est bien difficile
de partir au milieu du gué. Et de fait, personne à l’école
de Rochejean n’y songe.
Mai 2004