Vétérinaire(s) - OIE Africa

Maputo, au Mozambique, visant les pays membres de la SADC, la Communauté de Développement de
l’Afrique Australe. Le séminaire sur les normes internationales de l’OIE : un levier pour la croissance du
secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique australe étudie le secteur d'un point vue plus large,
mais utilise l'épisode de la SUE comme point de départ. Les recommandations des deux
ateliers/séminaires régionaux ont non seulement souligné le besoin de renforcement des capacités dans
la sous-région, mais ont également identifié des secteurs d'intervention clairs.
Par ailleurs, l'OIE a observé que d'une manière générale, elle reçoit à peine des rapports sur des
maladies des animaux aquatiques. Alors que cette faiblesse pourrait être due au manque d'information
et de connaissances sur les maladies aquatiques, on a également précisé que des nombreux
intervenants dans le processus de rapportage ignorent les exigences du système WAHIS à l'égard des
maladies aquatiques, en particulier quand les points focaux désignés n’émanent pas de l'administration
vétérinaire (mais par exemple du ministère ou département des pêches) et ne sont généralement pas au
courant de l'OIE et du système de WAHIS. Par conséquent, un cours régional de formation conjointe
sur la mise en œuvre de WAHIS et de WAHID pour les points focaux aquatiques (cours de base,
consacrée aux maladies aquatiques) a eu lieu au CTTBD (UA) à Lilongwe, au Malawi du 21 au 22 avril
2009.
En raison de toutes ces initiatives, OIE et FAO ont ensuite décidé de joindre leurs efforts et d’organiser
une réunion de haut niveau politique avec des représentants des autorités de pêche et des autorités
vétérinaires de la région, visant à développer un cadre de biosécurité aquatique pour l'Afrique australe.
Cette réunion de hauts fonctionnaires a eu lieu à Windhoek, en Namibie, le 13 et 14 octobre 2009.
La déclaration finale a stipulé, entre autres, que : "... les participants de Windhoek ont préparé un
plan d’action ; maintenant une volonté politique et des ressources sont nécessaires pour l'exécution.
Les participants ont convenu que la principale responsabilité pour initier des actions afin d'adresser
cette maladie émergente réside avec les gouvernements de la région. Cependant, la FAO, en association
avec l’OIE, les Centres Régionaux de Santé Animale en Afrique, et d'autres agences telles que le World
Fish Centre et l'Institut Vétérinaire National de la Norvège, sera prié de soutenir un programme
coopératif régional pour aider à mettre
en place un programme de bio-sécurité
aquatique régional, et de prendre des
mesures préventives pour réduire les
risques pour la pêche, l'aquaculture et
les revenus des communautés
occasionnés par une dissémination de
cette maladie de poissons à d'autres
systèmes fluviaux en Afrique... "
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