Vétérinaire(s) - OIE Africa

Les Centres collaborateurs ont une expertise qui s’appuie sur une base scientifique pour des questions
qui sont importantes pour la biosécurité, comme l’épidémiologie, l’évaluation des risques et le bien-être
animal. Leur mandat est aussi d’élaborer de nouvelles procédures qui pourraient faciliter la surveillance
et le contrôle des maladies chez les animaux terrestres et aquatiques.
Les centres d’excellence contribueront à la production et à la diffusion de l’information dans leur
domaine de compétence. Les activités de recherche dans le domaine spécifié font partie par
conséquent de l’activité. La qualité scientifique des centres est assurée par le fait que la production
scientifique des experts fait partie de l’évaluation des centres avant leur approbation. En plus des
publications dans des revues et des manuels, les centres d’expertise sont censés organiser des réunions
scientifiques dans leur domaine au nom de l’OIE.
L’émergence et la recrudescence partout dans le monde des maladies animales constituent un défi
auquel l’OIE a fait face en renforçant les activités des centres dans leurs rôles en tant que réseaux
d’expertise nationaux, régionaux et mondiaux. Une façon de faire a été de promouvoir le jumelage des
programmes grâce auquel les centres de l’OIE dans différents continents coopèrent pour les activités
scientifiques et techniques.
L’OIE a maintenant plus de 200 Laboratoires de référence et Centres collaborateurs partout dans le
monde. Approximativement 25% des laboratoires de référence couvrent les maladies des animaux
aquatiques. Seulement trois des presque 40 Centres se spécialisent dans les poissons. Cependant,
plusieurs centres collaborateurs ont un mandat plus large et plusieurs d’entre eux incluent également
des animaux aquatiques.
La plupart des laboratoires de référence et des centres collaborateurs se trouvent en Europe et en
Amérique du Nord. L’OIE cherche à promouvoir un mécanisme permettant de créer de nouveaux
centres dans de nouvelles régions. Vu l’importance croissante de l’aquaculture partout dans le monde
en matière de sécurité alimentaire, on encourage la création de nouveaux centres traitant des maladies
et des questions liées aux animaux aquatiques.
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