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Vétérinaire(s) - OIE Africa

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ACTEURS REGIONAUX : AASA (L’AFRIQUE AUSTRALE)<br />

Etienne Hinrichsen<br />

Président<br />

Association de l’Aquaculture en Afrique australe<br />

AASA<br />

Lynnwood Ridge, Afrique du Sud<br />

« L'Association d'Aquaculture de l'Afrique Australe » ou Aquaculture Association of Southern <strong>Africa</strong><br />

(AASA) a été établie en 1981 par des producteurs, et a été fortement influencée par des institutions de<br />

recherche jusqu'en 2006, quand elle s’est inscrite dans l'environnement "du marché libre", où<br />

l'identification du produit et du projet jouent un rôle de plus en plus important. L’AASA dirige<br />

maintenant un (petit) bureau permanent à Pretoria, mais maintient une vision régionale. Son bulletin<br />

atteint maintenant plus de 3.000 destinataires directs et l’importance ses conférences bi-annuelles<br />

s’est développée progressivement.<br />

L'association est contrôlée par un comité de gestion, constitué à la conférence bi-annuelle, et formé<br />

d'un président, d’un vice-président, d’un trésorier et de membres représentant différents secteurs de<br />

l'industrie dans les différents pays. Les affiliations à l’AASA incluent l'association sud-africaine<br />

d’éleveurs d'ormeaux, l'institut sud-africain d'aquaculture, les producteurs de poisson-chat, le forum<br />

moules et huîtres, le forum truite de (la province de) Mpumalanga, l'association d’éleveurs de truites<br />

(de la province) du Cap Occidental, l'association de producteurs de tilapia (de la province) du Limpopo,<br />

l'association de producteurs de tilapia du sud, l'association d’éleveurs de tilapia (de la province) du Cap<br />

Occidental et divers représentants nationaux. Les avantages pour les membres incluent la<br />

représentation effective de leurs intérêts sur les fora nationaux et internationaux, la création d'une<br />

plateforme qui peut être utilisée par n'importe quel individu ou société pour interagir avec le<br />

gouvernement et les autorités régionales, l'accès aux groupes de discussion, l'accès à un annuaire de<br />

services d'aquaculture, des tarifs réduits pour les conférences de l'AASA, le plein accès au site internet<br />

– www.aasa-aqua.co.za - et au bulletin bimensuel, des notifications par courrier électronique sur des<br />

questions d’actualités et la messagerie à travers Facebook et Twitter. Au niveau global, AASA est<br />

reconnu par « l’Association Mondiale d’Aquaculture » ou World Aquaculture Society (WAS) et joue un<br />

rôle clef dans le chapitre africain de WAS.<br />

Du point de vue de l’AASA les contraintes au développement de l'aquaculture dans cette partie de<br />

l'Afrique sont quadruples :<br />

• Logistique, aptitudes, infrastructures,<br />

• Les espèces utilisées,<br />

• L'environnement, et<br />

• Le manque d'un environnement facilitateur,<br />

la plupart pourraient être atténuées par le partage coopératif d'informations.<br />

Qu'est-ce qui justifie ce besoin de partage coopératif d'informations Un faible accès à des<br />

informations précises et cohérentes, une pléthore d’informations non-pertinentes ou localement<br />

inapplicables, le coût de l’information, le manque de cohérence entre les diverses plateformes<br />

d’information, le manque de partage de connaissances, des recherches inappropriées et des résultats<br />

de recherche mal communiqués/diffusés. A titre d'exemple, en Afrique du Sud, de multiples<br />

législations, de multiples politiques et de multiples plans stratégiques (aux niveaux national et<br />

provincial) ainsi que de multiples programmes et cadrages de développement interviennent en<br />

l'aquaculture.<br />

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