Vétérinaire(s) - OIE Africa
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Dans les échanges internationaux portant sur les animaux et les produits d’origine animale, l’<strong>OIE</strong><br />
s’efforce de promouvoir non seulement la santé animale mais aussi les aspects de la santé publique qui<br />
touchent à la protection et à la lutte contre les zoonoses, et notamment contre les maladies d’origine<br />
animale transmises par les aliments. L’Organisation élabore à cette fin des normes sanitaires<br />
harmonisées sur le commerce international et la lutte contre les maladies. Elle contribue également à<br />
l'amélioration des ressources et du cadre légal des SV / SSAA. Dans ce même objectif, elle aide enfin<br />
ses Membres à appliquer ses normes, lignes directrices et recommandations, en cohérence avec<br />
l’Accord sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS) de l’Organisation<br />
mondiale du commerce (OMC).<br />
Traditionnellement, les SV avaient pour mission de protéger l'agriculture de leur pays. La plus grande<br />
partie des ressources était dirigée vers la lutte contre les maladies menaçant la production primaire.<br />
Leursomaines d’intervention débutaient aux frontières nationales et étaient exclusivement orientés vers<br />
l'intérieur du territoire. De même, la prévention et le contrôle des principales maladies des animaux<br />
aquatiques constituent le fondement des SSAA dans de nombreux pays. Du point de vue des acteurs<br />
nationaux et des autres pays, la crédibilité des SV et des SSAA dépendait largement de l'efficacité des<br />
programmes intérieurs et des réponses apportées aux urgences zoosanitaires.<br />
Face aux développements des exigences techniques, des attentes des consommateurs et des<br />
opportunités d’échanges internationaux, les SV / SSAA doivent adapter leur mission et leur vision et<br />
fournir des services répondant aux besoins et aux attentes des acteurs concernés. Il doit en résulter un<br />
renforcement des alliances et de la coopération avec l’ensemble des parties prenantes , des<br />
partenaires commerciaux et des autres pays, des instances gouvernementales homologues et des<br />
organisations intergouvernementales concernées (notamment l’<strong>OIE</strong>, la Commission du Codex<br />
Alimentarius et le Comité SPS de l’OMC).<br />
Dans le cadre de l’Accord SPS de l’OMC, chaque membre de l’OMC a le droit d’imposer des mesures<br />
SPS pour protéger la vie ou la santé des végétaux, des animaux et des personnes, mais ces mesures<br />
doivent être fondées sur des arguments scientifiques et sur une analyse des risques, et leur application<br />
doit intervenir en toute transparence.<br />
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