Vétérinaire(s) - OIE Africa
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KENYA<br />
Paul Gichohi Mbuthia<br />
Point focal maladies des animaux aquatiques<br />
<strong>OIE</strong><br />
Maître des cours principal<br />
Microbiologie et Parasitologie<br />
Département de Pathologie Vétérinaire<br />
Université de Nairobi<br />
Kangemi, Nairobi. Kenya<br />
Le Kenya a une superficie de 582.646 km² dont 11.227 km² de surfaces d’eau et un littoral de 640<br />
km sur l'Océan Indien. La production annuelle de poissons représente 4,3% de la production agricole<br />
totale, représente EUR 64,2 millions de revenus, offre directement des emplois à 500.000 personnes<br />
et bénéficie directement et indirectement à un million de personnes. Le gouvernement a reconnu<br />
l'importance du secteur de la pêche et a mis à des fonds à disposition pour l’établissement d’étangs<br />
piscicoles à travers le processus de stimulus économique en 2009/2010. La Direction des services<br />
vétérinaires (DVS) et la Faculté de Médecine Vétérinaire disposent de plusieurs laboratoires qui<br />
effectuent toutefois un travail limité sur les poissons. Dans le programme de formation actuel, le<br />
curriculum vétérinaire ne prévoit que peu d'heures sur les poissons et beaucoup de praticiens<br />
vétérinaires et de para-professionnels vétérinaires n’ont peu ou pas de qualifications pratiques au sujet<br />
des maladies des poissons. Il y a une volonté manifeste de renforcer les compétences sur la santé des<br />
animaux aquatiques, mais les ressources sont limitées.<br />
Les maladies des poissons observées jusqu'ici sont non-notifiables et comprennent des maladies<br />
bactériennes, parasitaires, fungiques, ainsi que des intoxications, des pollutions, des affectations<br />
alimentaires et des conditions associées à la qualité de l'eau. Les mécanismes de reporting et de<br />
préparation aux urgences sanitaires doivent être simplifiées et adaptées, étant donné qu’elles reposent<br />
aujourd’hui sur des politiques établies pour le bétail domestique.<br />
Le Kenya s'est engagé dans le commerce d’import/export de produits dont le commerce est régulé<br />
conformément aux termes de l'accord sanitaire et phytosanitaire de l’OMC, guidé par les normes de<br />
l’<strong>OIE</strong>, de l’IPPC et la Commission du Codex Alimentarius, ainsi que les normes sanitaires harmonisées<br />
au niveau de l’EAC, entre d'autres. Celles-ci incluent : 1) poissons et autres animaux aquatiques. 2)<br />
œufs fertilisés et larves de poissons. 3) produits alimentaires issus des poissons, sous-produits et<br />
matières premières. La responsabilité pour le contrôle de la santé des animaux incombe à la DVS qui<br />
est responsable de la qualité et de l’innocuité des animaux de production et des produits animaux y<br />
compris donc les poissons. Il existe des politiques sur les maladies du bétail qui sont adéquates et bien<br />
mises en application, capables de contrôler des maladies sérieuses dans le pays, mais ce n’est pas le<br />
cas pour les agents pathogènes des animaux aquatiques. Le Kenya dispose actuellement d’un Ministère<br />
du Développement de la Pêche à part entière qui effectue l'inspection sanitaire et la certification en<br />
collaboration avec la DVS.<br />
Photo à la page précédente :<br />
Importante infestation péritonéale de larves (3ème<br />
stade) de Contracaecum spp. chez un poisson-chat © Université de<br />
Nairobi.<br />
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