16.01.2015 Views

Vétérinaire(s) - OIE Africa

Vétérinaire(s) - OIE Africa

Vétérinaire(s) - OIE Africa

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

INCORPORER LES DIRECTIONS DES PECHES ET LES PRODUCTEURS DE<br />

PRODUITS AQUATIQUES DANS LA COLLECTE D’INFORMATIONS NATIONALES<br />

ET LA VIGILANCE DE MALADIES DES ANIMAUX AQUATIQUES : FOURNIR<br />

DES INCITATIONS POUR UN SYSTEME DURABLE<br />

Chercheur,<br />

Projet SARNISSA,<br />

Institut d’Aquaculture<br />

Université de Stirling<br />

Stirling, Royaume Uni<br />

William Leschen<br />

La situation mondiale actuelle concernant les échanges en matière de connaissances, d’informations et<br />

de données actualisées sur la santé des animaux aquatiques entre les organisations nationales et<br />

internationales, les ministères des Pêches et le secteur privé impliqué dans l’aquaculture et les pêches<br />

est très variée dans son ampleur et dépend en fin de compte du financement et des ressources<br />

disponibles dans les pays respectifs. La réglementation, le suivi et le contrôle de la santé des animaux<br />

aquatiques en Amérique du Nord, dans la plupart de l’Europe et en Australie sont bien documentés, et<br />

aussi grâce à des organisations régionales et internationales comme l’<strong>OIE</strong> sont réglementés pour le<br />

suivi et la communication des foyers de maladie et des déplacements des animaux vivants à travers le<br />

pays et le continent. Alors que dans d’autres continents comme l’Afrique et plusieurs pays en<br />

développement où, objectivement et avec pragmatisme, la santé des animaux aquatiques n’est pas une<br />

priorité clé des budgets publics, les flux de réglementation et d’information entre les parties prenantes<br />

clés n’existent généralement pas encore.<br />

Exophtalmie oculaire © W. Leschen, Stirling Univ.<br />

Toutefois dans le scénario africain cette situation commence à changer dans certains pays comme<br />

l’Egypte, le Nigéria, le Ghana et l’Ouganda qui commencent à développer et intensifier leurs systèmes<br />

de production aquacoles et qui deviennent des industries agroalimentaires à part entière. Cela a eu<br />

pour résultat le début des problèmes de maladies survenant dans les systèmes de pêche intensive,<br />

notamment dans le secteur des écloseries, ainsi que l’augmentation des déplacements (non<br />

réglementés) des poissons vivants entre les pays et les bassins versants. Les planificateurs africains, les<br />

régulateurs, les spécialistes de la santé des animaux aquatiques et les producteurs, ainsi que les<br />

compagnies pharmaceutiques devraient collaborer au-delà des langues et des frontières pour mettre en<br />

place une infrastructure abordable et réaliste pour réglementer, suivre et échanger les informations à<br />

travers le continent.<br />

- 62 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!