Vétérinaire(s) - OIE Africa

Cette présentation porte sur les questions mentionnées ci-dessus, et propose un modèle initialement au
niveau du pays, qui est basé sur l’enregistrement officiel de tous les producteurs et la collecte
annuelle de données de production normalisées, y compris le déplacement des animaux vivants des
producteurs individuels de poissons /crustacés. Afin d’améliorer les expériences et les défis du passé
portant sur la collecte de telles données par les ministères des Pêches et la véracité questionnable des
statistiques nationales produites, plusieurs incitations intégrées pour garantir la conformité et la
véracité sont présentées, y compris la reconnaissance et la certification des producteurs, et des
producteurs d’alevins à des fins de marketing. Ce modèle national normalisé serait proposé pour être
reproduit dans d’autres pays alentour. On remédierait aux flux à sens unique du fermier au
régulateur/chercheur en formant un réseau en ligne sur la santé des animaux aquatiques avec un site
web actualisé et un forum email de discussion sur la santé des animaux aquatiques auquel
participeraient plusieurs parties prenantes : producteurs de poissons /crustacés, chercheurs,
gouvernement, vétérinaires, compagnies pharmaceutiques etc. Ceux n’ayant pas d’accès internet
recevraient des bulletins trimestriels. La commercialisation de l’aquaculture en Afrique en étant
seulement à ses débuts, pour que tout système de réglementation et de contrôle national ou régional de
la santé des animaux aquatiques réussisse et soit durable, il doit être réaliste et les coûts doivent être
normalisés et intégrés dans l’infrastructure du ministère des Pêches/Aquaculture de chaque pays et
doit inclure aussi les producteurs en tant que partie intégrante du système. Ce modèle serait au début
un modèle pilote dans plusieurs pays spécifiques pour une période de deux à trois ans. On en tirerait
des leçons et y ajouterait des modifications avant de le mettre en place au niveau régional ou sous
continental.
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