Vétérinaire(s) - OIE Africa

OBJECTIFS DU SEMINAIRE
Le but principal du séminaire de formation est d’améliorer la compréhension par des non-vétérinaires
(plusieurs points focaux de l'OIE sont basés au sein d'autres autorités compétentes comme p.e. dans
des directions de pêche, dans des centres de recherches ou des universités) des rôles et mandats de
l'OIE, ainsi que des rapports entre les cadres vétérinaires et ceux en charge de la pêche. Il y aura de
nombreuses occasions pour que les deux catégories de points focaux (vétérinaires et pêche) puissent
échanger de points de vue et des expériences (au niveau des pays). En outre, on s'attend à ce que la
formation puisse améliorer le niveau des contributions techniques des pays membres africains de l'OIE
au processus de développement et d’approbation de normes sanitaires pour les animaux aquatiques
(poissons, mollusques, crustacés et amphibies) et qu’elle améliorera la capacité de diagnostic et donc
de rapportage sur les animaux aquatiques à l'OIE, par le biais du système WAHIS. Indirectement le but
est d’étendre les expériences pratiques acquises en Afrique australe et orientale par les manifestations
du Syndrome Ulcératif Epizootique (SUE) à d'autres régions de l'Afrique, afin de susciter l'intérêt des
autorités vétérinaires pour les maladies aquatiques et d'augmenter la capacité technique où elle n'est
pas disponible ou trop faiblement développé pour pouvoir assurer un niveau de bio-sécurité appropriée,
en particulier dans le secteur de la pêche intérieure et de l'aquaculture. Des aspects concernant la
pêche maritime seront également évoqués.
Comme objectif latéral, la réunion du personnel du laboratoire (candidat-pour-jumelage) à UNZA à
Lusaka avec le laboratoire de référence OIE (parent) à Bangkok, avec le personnel de l'OIE et les
membres de la Commission concernée, facilitera –espère-t-on- l'établissement d'un accord de jumelage
sur le diagnostic du SUE en Afrique. En outre, d'autres opportunités/sujets de jumelage pourraient être
discutées avec les divers intervenants présents (par exemple la maladie des points blancs, les
streptocoques des tilapias et clarias).
A la fin du séminaire, les participants devraient être en mesure de :
• se rendre compte des enjeux de leur pays, par rapport aux principes et procédures de l’OIE et
de l’OMC ;
• connaitre les droits et les obligations des pays membres de l'OIE ;
• savoir comment appliquer l'accord OMC-SPS en vue du commerce international d’animaux
aquatiques et de produits aquatiques ;
• se rendre compte de la nécessité de notifier sans tarder des événements épidémiologiques
significatifs de maladies animales listées par l’OIE ;
• être entièrement familier avec les mandats, la vision, les missions et le fonctionnement de
l'OIE ;
• être au courant des diverses ressources d'information disponibles sur les sites internet de l'OIE
(internationaux et continentaux) et d'autres sites et réseaux où des discussions et des échanges
de contacts sur la santé aquatique peuvent être faits ;
• être conscient de l'importance de l’autorité vétérinaire en matière de maladies des animaux
aquatiques.
Tous les pays Membres et non-Membres de l'OIE en Afrique ont été invités pour participer au séminaire
(53). De ces pays, 36 ont participé au séminaire, tandis que 2 représentants nationaux n’ont pas pu
atteindre Swakopmund en raison de restrictions de visa et de contraintes de voyage (R.C.A. et Bénin).
Les pays qui étaient présents étaient les suivants. Veuillez vous référer à la carte à la prochaine page.
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