Vétérinaire(s) - OIE Africa

(vi) La Namibie affiche des exportations d’huîtres et d’algues marines. 700 tonnes d'huîtres ont été
exportées en 2007 ; (vii) la valeur des produits de la mer exportés correspond à 95% de l’ensemble des
revenus de la mariculture des pays cibles suivants (Madagascar, Mozambique, Afrique du Sud et
Tanzanie) et représente 33% de la valeur totale des produits d'aquaculture de la région ; (viii) un
développement notable dans la région est l'enthousiasme observé dans beaucoup de pays pour l’élevage
du poisson-chat pour les marchés intérieurs et pour l’exportation.
L’hygiène alimentaire et la santé des animaux aquatiques sont les secteurs les moins développés dans
la région. Plusieurs pays ont mis en place des Procédures Sanitaires Opérationnelles Standardisées
(SSOP) et des programmes HACCP, développés dans le cadre de la pêche de capture, et très peu de
pays ont des installations spécifiques dédiées à l'aquaculture. Plusieurs pays essayent de se conformer
aux règlements de l'UE en matière de sécurité et de contrôle de qualité, ce qui sera essentiel pour leur
secteur d'exportation en développement. Les principaux pays d'exportation (le Mozambique,
Madagascar et l’Afrique du Sud), ainsi qu'un certain nombre d'autres pays, se rendent également
compte que la biosécurité et la gestion de la santé des animaux aquatiques sont des conditions
critiques et essentielles pour la durabilité de leur industrie. Ils prennent des mesures pour s’attaquer
au sujet. L'intérêt pour l'analyse de risques a également augmenté dans plusieurs pays.
La présentation se termine avec les quelques points clefs suivants : (i) la demande de produits
d'aquaculture en Afrique est en hausse et le potentiel de croissance accentuée de l'industrie sur le
continent est prometteur ; ceci exigera que les pays affichent l’objectif général de favoriser
l'aquaculture comme étant une entreprise viable, capable de générer des richesses, que le produit ait
un objectif social ou commercial ; la croissance accrue pourrait être réalisée par des améliorations en
matière de technologies et d’utilisation de ressources, et par une intégration de l'aquaculture avec
d'autres activités agricoles, qui s’accompagnerait de politiques appropriées et de stratégies de
marketing et de commercialisation. Spécifiquement, les pays souhaitant être impliqués dans le
commerce d'exportation devraient essayer de développer des stratégies appropriées par rapport à la
globalisation parallèlement aux développements techniques du secteur ; les petits producteurs
émergents souhaitant bénéficier du commerce d'exportation devraient s’intégrer à la chaîne
commerciale de l’aquacukture et/ou de la pêche, déjà établie; les pays, par des politiques appropriées,
devraient faciliter les efforts visant à améliorer la biosécurité et la gestion de la santé des animaux
aquatiques car ces activités pourraient être critiques et constituer une condition importante pour le
développement et la pérennité du secteur ; le zonage de secteurs d'aquaculture, le regroupement des
producteurs, ainsi que la création d’organisations viables chargées des aspects clefs de l'industrie sont
des points importants à considérer.
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