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Vétérinaire(s) - OIE Africa

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Un autre défi est la variété des sources d’information. L’information fournie à l’<strong>OIE</strong> vient de différentes<br />

organisations et ministères ou agences au sein du gouvernement : par ex. d’autres ministères en<br />

charge:<br />

• des Pêches : notification des maladies des poissons<br />

• de l’Environnement, de la conservation : maladies de la faune sauvage<br />

• de la Santé : maladies zoonotiques, sûreté alimentaire<br />

ainsi que des autorités locales en charge des abattoirs locaux, des zoonoses<br />

De nouveau, l’autorité vétérinaire peut ne pas avoir le pouvoir/autorité de garantir que les notifications<br />

lui soient transmises à partir des différentes sources. Cela dépend beaucoup de la bonne volonté des<br />

collègues – s’il y en a ! Le plus souvent, les liens entre les autorités vétérinaires et toutes ces<br />

organisations peuvent êtres faibles ou ne pas exister.<br />

Des solutions possibles pour surmonter ces défis sont : (a) pour l’<strong>OIE</strong> d’élargir l’implication d’autres<br />

autorités compétentes et de les faire participer totalement à ses activités ; (b) pour les autorités<br />

vétérinaires d’encourager de bonnes relations de travail avec d’autres autorités compétentes dans les<br />

pays respectifs et (c) de légiférer ! Les autorités vétérinaires doivent avoir un mandat légal de garantie<br />

de conformité par les autorités compétentes à des fins de notification.<br />

De plus, il est nécessaire que les établissements d’enseignement vétérinaire (EEV) élargissent la<br />

formation des vétérinaires pour qu’elle traite également par exemple des poissons, des abeilles, etc. Il<br />

en va de même pour les programmes de formation professionnelle continue (FPC). En outre, les<br />

services vétérinaires devraient songer à employer des spécialistes dans différents domaines, si possible.<br />

A l’avenir, il faudrait peut-être faire une évaluation pour savoir le taux d’information - provenant de<br />

chaque autorité compétente - qui parvient à l’autorité vétérinaire à des fins de notification à l’<strong>OIE</strong>, et<br />

qui sera suivie par une identification des écarts et de la façon d’y remédier. Ensuite, des directives<br />

claires sur la notification dans les pays devront être formulées et acceptées par toutes les parties<br />

prenantes.<br />

En conclusion et résumé, la notification à l’<strong>OIE</strong> est importante pour faciliter le commerce sans danger<br />

des animaux et de leurs produits. Toutefois, pouvons-nous être certains que l’information requise pour<br />

la notification est transmise à l’<strong>OIE</strong> et sinon, comment faire pour qu’elle le soit <br />

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