Vétérinaire(s) - OIE Africa
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ACTEURS REGIONAUX : SARNISSA (AFRICA)<br />
Chercheur,<br />
Projet SARNISSA,<br />
Institut d’Aquaculture<br />
Université de Stirling<br />
Stirling, Royaume Uni<br />
William Leschen<br />
Le Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan <strong>Africa</strong> (SARNISSA) ou ‘réseaux durables de<br />
recherche en aquaculture en Afrique subsaharienne’ est un projet FP7 de trois ans financé par la CE et qui<br />
a débuté en février 2008. Il a été créé pour répondre à l’une des contraintes clés identifiées quant au<br />
développement de l’aquaculture sur le continent durant les 30 à 40 dernières années : par ex. le manque<br />
d’information disponible sur les acteurs clés impliqués dans le développement de l’aquaculture. Ses deux<br />
objectifs majeurs sont d’améliorer l’accès aux informations nouvelles et existantes sur l’aquaculture dans<br />
différents formats, ainsi que les contacts transfrontaliers et les langues principales (anglais et français). Il<br />
vise aussi à encourager la communication et le partage de l’information entre les parties prenantes pour<br />
faciliter de nouvelles recherches mutuellement bénéfiques ainsi que d’autres collaborations, menant si<br />
possible à des demandes de financement et à de nouveaux projets.<br />
Depuis mai 2010, SARNISSA compte plus de 1 400 membres inscrits venant de 44 pays africains et de 47<br />
autres pays à l’international, qui sont liés par deux forums email de discussion interactifs en anglais et en<br />
français sur l’aquaculture africaine, et deux sites web d’informations régulièrement actualisées (Wiki et<br />
Facebook) qui contiennent diverses informations, contacts, publications, vidéos, nouvelles médias, emploi<br />
et financement et opportunités de financement, conférences et réunions. Le site web principal de<br />
SARNISSA reçoit en moyenne 2 700 visites par mois. Le Nigéria, la Côte d’Ivoire, l’Egypte et l’Afrique du<br />
Sud sont les utilisateurs africains les plus fréquents.<br />
En termes de publications, SARNISSA a aussi commandité 19 études de cas et 10 révisions aquacoles<br />
dans les pays qui sont disponibles pour tous les membres de SARNISSA sur le site www.sarnissa.org. En ce<br />
qui concerne les publications existantes, les membres de SARNISSA ont aussi un accès gratuit au<br />
Compendium Aquaculture CABI en-ligne qui a été actualisé pendant tout le projet avec un nouveau contenu<br />
relatif à l’Afrique.<br />
En ce qui concerne les partenaires et l’infrastructure, SARNISSA a trois centres/partenaires régionaux pour<br />
l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, ainsi que le CIRAD et le World Fish Center qui<br />
ont une grande expérience dans le développement de l’aquaculture africaine, les éditions CABI UK, ETC<br />
Pays-Bas, l’Institut d’Aquaculture de l’Université de Stirling au Royaume-Uni et l’Institut Asiatique de<br />
Technologie en Thaïlande.<br />
L’établissement d’un tel réseau a été constructif avec déjà plusieurs résultats positifs en ce qui concerne les<br />
informations disponibles pour tout un éventail d’acteurs allant des pisciculteurs aux étudiants, aux<br />
chercheurs, au secteur des marchés, gouvernement, ou ONG, tout en augmentant les contacts, la<br />
communication et la collaboration entre les gouvernements, la recherche et secteurs commerciaux et privés,<br />
et entre les pays anglophones et francophones. Malgré les inquiétudes initiales sur l’accès Internet limité<br />
dans les pays africains, grâce à l’augmentation des membres, et au fait que SARNISSA se concentre sur les<br />
capacités, l’expérience et les aptitudes des individus plutôt que sur les institutions, un tel réseau a montré<br />
qu’il peut être un mécanisme multidisciplinaire et social très efficace pour le développement de<br />
l’aquaculture africaine.<br />
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