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Référentiel pédologique 2008 - AFES

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Référentiel pédologique<br />

L’horizon BT est typique, avec un rapport argile fine/argile grossière plus élevé que pour la<br />

référence précédente.<br />

La transition entre horizon E et horizon BT est nette.<br />

Il n’est pas rare d’observer des traits d’oxydo-réduction au niveau du contact entre la base des<br />

horizons E et la partie supérieure des horizons BT (notations Eg et BTg).<br />

Si la teneur en argile de l’horizon E est < 10 %, alors la teneur en argile de l’horizon BT est<br />

au moins égale à celle de l’horizon E + 8 %.<br />

Si la teneur en argile de l’horizon E est comprise entre 10 et 30 %, alors l’IDT doit être<br />

> 1,8.<br />

Si la teneur en argile de l’horizon E est > 30 %, alors la teneur en argile du BT est au moins<br />

égale à celle de l’horizon E + 24 %.<br />

Luvisols dégradés<br />

La séquence d’horizons de référence est :<br />

Ae/E/Eg/BTgd sous forêts.<br />

LE/Eg/BTgd ou LE/BTgd sous cultures.<br />

L’horizon E est fortement décoloré, particulièrement au contact de l’horizon BT ainsi qu’au<br />

sein des langues qui pénètrent ce BT. Il est donc, au moins partiellement, albique. La présence,<br />

à la partie inférieure de cet horizon E, de concentrations et indurations de sesquioxydes fossilisant<br />

des reliques du BT est fréquente, justifiant le codage -g.<br />

L’horizon BTgd présente des langues et/ou des interdigitations en prolongement de l’horizon E,<br />

dont la texture en est semblable ou proche, sensiblement appauvrie par rapport à la matrice<br />

de l’horizon BT. Cette matrice peut elle-même être tachetée de zones de dégradation diffuse<br />

correspondant à des sites préférentiels.<br />

L’IDT est généralement > 1,8.<br />

La présence d’horizons –g est incluse dans la définition de la référence. Si un horizon –g apparaît<br />

à moins de 50 cm de profondeur et correspond à des engorgements toujours fonctionnels, le<br />

solum sera désigné comme luvisol dégradé-rédoxisol (rattachement double).<br />

Luvisols derniques<br />

La séquence d’horizons de référence est : Ae/E/Ea/BTd.<br />

Au plan morphologique, un liseré très délavé existe au contact E/BTd, plus prononcé que<br />

dans les luvisols dégradés glossiques atlantiques, et une tendance à la planosolisation est<br />

marquée pour les plus évolués d’entre eux. La profondeur d’apparition du BT et l’épaisseur<br />

des horizons sont plus faibles, liées à la concentration des processus dans la partie supérieure<br />

du solum, sous l’influence du régime climatique continental.<br />

Ces processus (dissociation fer/argile, dissociation squelette/plasma, altération hydrolytique,<br />

dégradation minéralogique) y sont plus intenses dans un volume plus restreint. La désaturation<br />

du complexe adsorbant est généralement très marquée en surface, mais beaucoup plus<br />

modérée, et parfois même absente en profondeur. La migration des argiles les plus fines est<br />

importante.<br />

L’horizon E peut généralement être subdivisé en deux parties : une partie supérieure répondant<br />

à la définition générale des horizons E et une partie inférieure beaucoup plus blanchie<br />

(E albique).<br />

Les horizons E présentent des individualisations et répartitions particulières de constituants :<br />

sesquioxydes et fractions squelettiques, ainsi que différents traits d’appauvrissement.<br />

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