19.03.2015 Views

Référentiel pédologique 2008 - AFES

Référentiel pédologique 2008 - AFES

Référentiel pédologique 2008 - AFES

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Référentiel pédologique<br />

des appauvrissements en fer et en aluminium : c’est donc un horizon Ae. Dans certains cas,<br />

(forme d’humus de type mor), on observe la superposition directe OH/E ou Eh. Cet horizon<br />

Eh est imprégné de matières organiques de diffusion.<br />

En profondeur, il existe un horizon C (par exemple une altérite granitique), une couche M<br />

(sable sédimentaire) ou une couche R (roche cristalline dure, grès, etc.).<br />

Enfin, on observe souvent la surimposition d’engorgements à des solums podzolisés, et<br />

donc la présence d’horizons rédoxiques ou réductiques (cf. infra § « Distinction entre les<br />

podzosols et d’autres références »).<br />

Références<br />

Huit références sont définies selon la présence ou l’absence d’un horizon E, le caractère plus<br />

ou moins humifère de celui-ci, selon le caractère meuble ou cimenté de l’horizon BP et la<br />

présence ou non d’une ségrégation de fer.<br />

Lorsque la forme d’humus est un mor, l’horizon A est absent (noté infra entre parenthèses).<br />

Podzosols ocriques<br />

Le solum est le plus souvent sans horizon E, ou alors ce dernier est très discontinu ou en<br />

taches.<br />

La séquence d’horizons de référence est alors :<br />

O/A ou Ae/BP meuble/(S)/C ou R.<br />

L’horizon A est présent (formes d’humus de type moder) et peu épais (quelques centimètres<br />

au maximum), il est généralement appauvri en fer (horizon Ae). Le contraste entre A et BP est<br />

peu accentué et la transition progressive. L’horizon BP est le plus souvent un BPs, surmonté<br />

parfois d'un BPh peu développé. Cependant, l’horizon BP peut, de temps à autre, se limiter<br />

à un BPh (cas de matériaux sableux très pauvres en minéraux altérables).<br />

Les podzosols ocriques correspondent à un développement de la podzolisation sur des<br />

roches encore riches en fer et/ou en argile, et où la présence de ces minéraux provoque une<br />

insolubilisation rapide, voire quasi immédiate des complexes organo-minéraux avant que leur<br />

migration en profondeur ait pu avoir lieu : acido-complexolyse et immobilisation se font en<br />

partie dans les mêmes niveaux. L’examen des profils de fer ou aluminium libres montre cependant<br />

une migration des horizons A jusqu’à l’horizon BPs. C’est par exemple très fréquemment<br />

le cas en zone tempérée sur les granites acides à faible altitude ou sur certains granites plus<br />

riches à l’étage montagnard supérieur, ou encore dans des matériaux limoneux comme les<br />

horizons E des planosols ou ceux de luvisols acides.<br />

Dans le cas de matériaux limoneux modérément filtrants, la somme des horizons BP<br />

peut n’atteindre qu’une dizaine de centimètres (solum à micropodzol sans horizon E, si [A<br />

+ BP] épais de moins de 20 cm). Sur roche cristalline, les horizons BPs peuvent être décelés<br />

morphologiquement jusqu’à 50 à 70 cm de profondeur (couleur plus vive que les horizons<br />

sous-jacents). Un horizon S ou S-C est parfois observé entre l’horizon BPs et l’altérite.<br />

Podzosols meubles<br />

Le solum comprend la séquence d’horizons de référence suivante :<br />

O/(Ae)/E/BP meuble/C ou R.<br />

L’horizon BP peut être un BPh ou un BPs. Il peut y avoir superposition BPh/BPs.<br />

268

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!