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Plan d'activités

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42<br />

Section 4 : Ce que nous faisons à tous les jours<br />

biais d’une analyse de la charge de travail. En 2009-2010,<br />

nous procéderons à une étude afin de répondre aux besoins<br />

dans les domaines de la réglementation, des opérations et de<br />

l’entretien (mise à jour) dans le contexte de l’apprentissage<br />

continu, de la formation flexible, de la charge de travail,<br />

ainsi que de la structure des centres de recherche et<br />

sauvetage. Les relations opérationnelles entre les Centres<br />

secondaires de sauvetage maritime (CSSM) et les Centres<br />

conjoints de coordination de sauvetage ont également fait<br />

l’objet d’une certaine attention dans les rapports d’enquête<br />

sur le chavirage de L’Acadien II, et elles feront l’objet d’un<br />

examen (voir la page 53).<br />

Engagement<br />

2009-2010<br />

Compléter l’analyse de la charge de travail, analyser les<br />

constatations et élaborer un plan d’action.<br />

2010-2011<br />

Procéder à la mise en œuvre du plan d’action approuvé.<br />

Responsable<br />

DG, SM<br />

DG, SM<br />

Garde côtière<br />

canadienne auxiliaire<br />

Les navigateurs canadiens présentent une tradition qui<br />

remonte à loin en matière d’intervention lors des appels de<br />

détresse provenant de navires en difficulté. Les vastes côtes<br />

souvent inhospitalières et l’imprévisibilité de la météo font<br />

en sorte que ces situations sont loin d’être rares. La Garde<br />

côtière canadienne n’est pas en mesure de couvrir toutes les<br />

côtes et, pendant bien des décennies, elle a compté sur des<br />

bénévoles pour l’aider à déployer ses efforts d’intervention.<br />

En 1978-79, ce réseau libre de bénévoles a été officialisé par<br />

la mise sur pied de l’Association canadienne de sauvetage<br />

maritime (ACSM) plus tard rebaptisée Garde côtière<br />

canadienne auxiliaire (GCCA).<br />

La Garde côtière auxiliaire est répartie entre six<br />

organisations de bénévoles sans but lucratif et dotées d’une<br />

charte fédérale qui travaillent en parallèle avec les cinq<br />

régions de la GCC et qui présentent une organisation<br />

d’envergure nationale. Le ministre des Pêches et des<br />

Océans entretient une entente de contribution officielle avec<br />

chacune des six corporations de la GCCA. Les corporations<br />

sont des entités légales distinctes du gouvernement du<br />

Canada qui travaillent en partenariat avec la GCC.<br />

La majorité (90 %) des 4 300 membres de la GCCA sont<br />

des pêcheurs commerciaux et des navigateurs de plaisance<br />

qui font le don de leur temps et de leurs navires pour venir<br />

en aide à la GCC. Les autres membres de la GCCA sont<br />

des bénévoles provenant des communautés locales qui<br />

s’enrôlent à bord de navires d’intervention communautaires<br />

24 heures par jour et sept jours par semaine. En plus de leur<br />

temps, les membres de la GCCA mettent à la disposition<br />

du gouvernement du Canada 1 200 navires personnels<br />

et communautaires.<br />

Certaines statistiques importantes témoignent de la<br />

réussite de la GCCA. Par exemple, depuis sa création, la<br />

GCCA a réalisé au-delà de 48 700 missions de recherche<br />

et sauvetage. En 2007, la GCCA intervenait dans 1 829 cas<br />

de SAR, participait à 1 567 exercices de formation et offrait<br />

bénévolement 241 000 heures. Bon an mal an, la GCCA<br />

intervient dans environ 25 % des cas de SAR maritime<br />

au Canada et sauve près de 1 000 vies chaque année.<br />

Les navigateurs de plaisance canadiens et d’autres pays,<br />

le personnel prenant place à bord des navires commerciaux,<br />

des bateaux de pêche, des plates-formes d’exploration<br />

pétrolière/gazière, des aéronefs, des traversiers provinciaux<br />

et d’autres individus en détresse sont tous reconnaissants<br />

pour les services rendus par la GCCA. Puisque celle-ci<br />

occupe une position stratégique partout au Canada, elle<br />

est souvent la première arrivée sur les lieux d’un incident.<br />

La GCCA contribue à combler une lacune très importante<br />

entre le début d’une recherche et l’arrivée des équipes<br />

maritimes et aériennes du gouvernement. Dans bien des<br />

cas, la GCCA constitue l’unique ressource disponible.<br />

En plus d’intervenir dans les cas de SAR, la Garde côtière<br />

auxiliaire participe à des activités vitales de prévention des<br />

incidents afin de réduire le nombre et la gravité des cas de<br />

SAR en mer. Parmi les mesures de prévention, mentionnons<br />

les patrouilles de formation et de familiarisation,<br />

les rapports touchant l’emplacement des aides à la<br />

navigation endommagés et défectueux, les démonstrations<br />

d’équipement de recherche et sauvetage et la fourniture<br />

de patrouilles de prévention en matière de SAR à l’intention<br />

des régates, lors des courses de yachts et des feux d’artifices.<br />

Les connaissances locales de la Garde côtière auxiliaire,<br />

son expérience dans le domaine maritime, ses talents au<br />

niveau de la vie marine et son comportement professionnel<br />

lorsque vient le temps de s’acquitter de ses responsabilités<br />

en matière de recherche et sauvetage et d’éducation en font<br />

l’un des principaux atouts bénévoles du Canada dans le<br />

domaine maritime.<br />

Garde côtière canadienne — www.ccg-gcc.gc.ca

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