Plan d'activités

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RENSEIGNEMENTS FINANCIERS
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État des initiatives de gestion des finances
à la Garde côtière
Au cours des dernières années, la Garde côtière a mis
en œuvre plusieurs initiatives dans le but d’améliorer la
planification, les rapports et la surveillance des finances.
Parmi les nouvelles initiatives en matière de gestion des
finances, mentionnons :
• La mise en œuvre d’un système de gestion axé sur les
activités et l’adoption d’un budget axé sur les activités en
vue d’améliorer le lien entre nos décisions d’attribution
et la structure de gestion des ressources et des résultats
(SGRR) du Conseil du Trésor.
• Des révisions à notre architecture d’activités de
programme qui nous permettent de quantifier
clairement le coût d’une flotte de navires prête
sur le plan opérationnel pour le Canada.
• Un cycle de planification plus opportun et proactif qui
permet aux gestionnaires d’entreprendre l’année avec une
répartition finalisée de leur budget, améliorant ainsi la
transparence et la responsabilisation en ce qui concerne
les résultats.
• L’amélioration de notre processus de gestion des
immobilisations afin de mieux intégrer nos besoins
opérationnels à nos investissements de capitaux.
Environnement opérationnel
À l’instar de toutes les organisations, la Garde côtière a
dû s’ajuster aux tendances économiques globales et aux
décisions prises à la grandeur du gouvernement. Parmi
les plus importantes, mentionnons :
• Le besoin, au cours des deux à trois dernières années,
de procéder à des réaffectations internes de près de 11
millions de dollars afin de couvrir les coûts accrus de
carburant. En effet, les prix du carburant étaient si
élevés que la Garde côtière a dû obtenir la somme de
25 millions de dollars du Conseil du Trésor en sus de son
budget de carburant, incluant une réaffectation interne,
afin de couvrir ces coûts. Cependant, compte tenu des
prévisions actuelles sur le carburant, la GCC devrait être
en mesure de gérer son budget de base de 2009-2010
pour le carburant. La volatilité des prix du carburant
continue de représenter un risque considérable.
• En 2009-2010, nous avons assisté à une baisse modeste
du budget d’exploitation de la Garde côtière d’environ
1 million de dollars. Cette baisse entre dans le cadre
des réductions budgétaires réalisées à la grandeur du
gouvernement qui émanent de l’exercice d’examen
des dépenses défini dans le budget 2005. Chacun
Garde côtière canadienne — www.ccg-gcc.gc.ca
des ministères fédéraux avait reçu la directive de réduire
les dépenses en raison des améliorations relatives aux
opérations et d’une évaluation rigoureuse de la pertinence
et de l’efficacité des programmes.
• Le repli économique récent avait permis de réduire les
coûts des produits de base et de la main-d’oeuvre, ce qui
a atténué les pressions en ce qui a trait aux budgets des
immobilisations et du radoub des navires.
• Alors que l’économie connaît un ralentissement, il
est généralement prévu que la navigation au Canada
diminuera, ce qui aura des répercussions négatives sur
nos services de déglaçage et de navigation maritime.
Malgré la baisse des recettes, nous serons quand même
en mesure de maintenir nos niveaux annoncés de services
aux Canadiens. Par conséquent, la baisse des recettes aura
un impact négatif sur notre budget d’exploitation.
La Garde côtière a été en mesure de gérer ces ajustements
sans réduction marquée des niveaux annoncés de services.
Dans le cadre du budget fédéral 2009, le gouvernement
a adopté des mesures généralisées de restriction dans
les domaines de dépenses discrétionnaires tels que : les
déplacements, la représentation, les conférences et les
services professionnels. La Garde côtière avait auparavant
adopté plusieurs de ces mesures dans le cadre de son
processus de planification budgétaire afin de pouvoir réaliser
certains des développements énoncés ci-dessus.
Actif et passif
Comptant 11 500 biens d’une valeur de 11,6 milliards
de dollars, la GCC est un organisme qui dépend dans
une grande mesure des biens et des immobilisations
faisant partie d’une vaste infrastructure lui permettant de
réaliser son mandat en matière de programmes. Ces biens
comprennent, entre autres :
• Des aides à la navigation petites, moyennes et grandes;
• Des systèmes et de l’équipement de communication;
• Des hélicoptères;
• Des navires; et
• Des voies navigables.
La valeur de remplacement des biens de la GCC a
augmenté par rapport au montant précédemment déclaré
de 5,6 milliards de dollars en 2007-2008 pour atteindre
11,6 milliards de dollars en 2008-2009. La cause première
de cette augmentation est attribuable à une escalade
marquée du coût de remplacement des nouveaux navires.
Nous avons tenu compte de la réalité des coûts de la
construction navale moderne dans l’analyse des prix
entreprise dans le cadre du Plan de renouvellement de