Plan d'activités

la flotte, ce qui a permis de mesurer en long et en large
le coût de remplacement de chacun des navires actuels
de la flotte. De plus, alors qu’il est prévu que le briseglace
de catégorie polaire coûtera dans les environs de
800 millions de dollars, une somme de 11,6 milliards
de dollars pour remplacer l’ensemble de la flotte constitue
probablement une estimation plus réelle que ce que nous
avions déclaré précédemment.
Même si les biens de la GCC présentent une valeur de
remplacement de 11,6 milliards de dollars, la valeur
amortie aux livres de l’ensemble des biens ne s’élève qu’à
600 millions de dollars. Il s’agit là d’une indication, on
ne peut plus claire, de l’âge de nos biens qui ne cessent
de se détériorer. Les biens de la GCC sont répartis en
deux catégories aux fins de la planification et de la gestion :
• Près de 10 milliards de dollars en biens de la flotte avec
une valeur nette aux livres de 463 millions de dollars; et
• Une valeur de 1,6 milliard de dollars en équipement et en
autres biens mobiles, qui présentent une valeur nette aux
livres de 137 millions de dollars.
Au cours des dernières années, il est devenu évident que
la recapitalisation inadéquate des biens de notre flotte
entraînerait éventuellement l’incapacité de la GCC de
maintenir les niveaux exigés de services. Il y a eu un certain
nombre d’injections de fonds dans les récents budgets
fédéraux, par exemple pour les navires de patrouille semihauturiers
et le brise-glace de catégorie polaire, ce qui
permettra d’augmenter la valeur aux livres des biens de notre
flotte avec le temps.
Malheureusement, le rythme de recapitalisation de nos biens
à terre n’a pas suivi celui de notre flotte. Il en a été ainsi,
malgré une augmentation du financement annuel de l’ordre
de 47,3 millions de dollars, a obtenu en 2003 dans le cadre
du Plan national des dépenses en capital. Alors que certaines
améliorations ont été constatées, nous continuons de
compter sur une infrastructure à terre désuète et entièrement
amortie alors que la recapitalisation n’a pas suivi le rythme
de l’amortissement. En tant que tel, l’état de nos biens
continue de se détériorer et les progrès technologiques ont
fait en sorte que la majeure partie de nos biens sont devenus
désuets et leur entretien plus coûteux.
Dans le but de présenter notre situation de façon plus
holistique et intégrée en ce qui concerne la gestion de
nos biens et la planification de nos investissements, la
GCC a entrepris une initiative visant à mettre à jour son
processus de planification global des investissements dans
les immobilisations. Le nouveau processus de planification
intégrée des investissements nous assurera que nos décisions
d’investissement reposent sur une évaluation détaillée
des risques, des priorités et de nos besoins en matière
de capacité.
Section 5 : Renseignements financiers
Impact des injections récentes de fonds
Comme il a été mentionné précédemment, les trois
derniers budgets fédéraux présentaient des augmentations
considérables de notre budget d’immobilisations, de
sorte que le gouvernement a procédé depuis 2005 à des
investissements additionnels de l’ordre de 1,7 milliard de
dollars additionnels dans la Garde côtière.
La plus récente injection de capitaux s’est déroulée en vertu
du budget 2009 – soit le Plan d’action économique qui
amènera 175 millions de dollars à la Garde côtière entre
2009-2010 et 2010-2011.
Le financement additionnel des biens de notre flotte
produira des résultats très tangibles pour ces programmes
que nous appuyons et nous assurera que nous serons en
mesure de préserver l’excellence que nos clients attendent
en matière de services maritimes.
Conclusion
La Garde côtière a mis en œuvre un certain nombre
d’initiatives financières qui nous ont aidés à organiser nos
opérations davantage à la façon d’une entreprise et d’une
manière plus rationnelle. Le cadre amélioré de gestion des
finances nous a aidés à mieux faire connaître nos lacunes
en matière de capacité et de financement, donnant ainsi
lieu à des injections considérables de capitaux. Ce nouveau
financement nous aidera à stabiliser l’infrastructure de notre
flotte. Cependant, il devient de plus en plus évident qu’il
faudrait s’occuper à court terme de notre infrastructure
à terre.
La GCC a pris plusieurs mesures pour assurer un processus
d’attribution davantage axé sur les priorités, celui-ci étant
réalisé à partir d’un cadre consolidé de planification, de
budgétisation et de reddition des comptes. Ceci étant dit,
nous devons continuer de gérer de façon efficace nos budgets
d’exploitation et d’investissement en nous assurant de
financer les programmes les plus pertinents. En continuant
d’améliorer nos processus de gestion des finances, la GCC
s’assurera de rester forte maintenant et dans l’avenir.
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PLAN D’ACTIVITÉS 2009-2012