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La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de

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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’État<strong>de</strong> l’encadrement. Les cadres sont désabusés et se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>à</strong> quoi sert l’Etat au niveauterritorial. Il faut une pause, au moins sur l’année 2013. L’UNSA est attachée <strong>à</strong> une présence<strong>de</strong> l’Etat au niveau adéquat, qui est pour eux le niveau départemental et infradépartemental.Il faut redéfinir clairement les missions et donner aux agents le sentimentqu’ils servent <strong>à</strong> quelque chose. L’Etat est le seul <strong>à</strong> assurer l’égalité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> tous.Sur la métho<strong>de</strong>, la réunion multilatérale est utile au lancement. L’UNSA est attachée <strong>à</strong> ceque se tiennent également <strong>de</strong>s échanges bilatéraux et est inquiète sur les délais. Il faut,d<strong>ans</strong> ce temps, conduire le dialogue social, effectuer <strong>de</strong>s déplacements, veiller <strong>à</strong> latr<strong>ans</strong>parence pour éviter les rumeurs et réaliser un point d’étape avant le rendu du rapport.Denis TURBET-DELOF (Solidaires) souligne que le délai est dérisoire par rapport auxenjeux. Pour ce qui concerne le cadrage <strong>de</strong> la mission, son inscription d<strong>ans</strong> le cadre <strong>de</strong> lamo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l’action publique lie la mission <strong>à</strong> l’objectif <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s dépensespubliques. Il en va <strong>de</strong> même <strong>de</strong> la mention du redressement <strong>de</strong>s finances publiques d<strong>ans</strong> lalettre <strong>de</strong> mission. Solidaires craint donc que la mission ait <strong>à</strong> répondre <strong>à</strong> ces <strong>de</strong>ux objectifs.Tout ce qui est proposé est fortement confronté au budgétaire.Il indique qu’il n’est pas possible <strong>de</strong> dire aujourd’hui que le service public ne fonctionne pasbien. Avant <strong>de</strong> partir du postulat selon lequel " il faut réformer ", il faut démontrer que leservice public ne fonctionne pas bien. Il est dit que les réformes reposent sur l’écoute <strong>de</strong>scitoyens mais ils n’ont pas <strong>de</strong>mandé que le service public s’éloigne. Il faut arrêter <strong>de</strong> penserque les choses ne vont pas bien.<strong>La</strong> mission a un lien avec la décentralisation, une mécanique se met en place. L’échéance<strong>de</strong> juin pour la remise du rapport n’est pas un hasard. <strong>La</strong> RGPP et la RéATE ont déstabilisé.Il ne faut pas revenir sur les constats qui ont déj<strong>à</strong> été dressés. Solidaires est d’accord pourréfléchir au rôle <strong>de</strong> l’Etat d<strong>ans</strong> la société. Le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> décentralisation peut remettreen cause ce rôle, par exemple avec la métropolisation. Solidaires ne s’est pas, <strong>à</strong> ce sta<strong>de</strong>,positionné sur la décentralisation.Solidaires est d’accord pour discuter et mettre sur la table ces sujets mais ne veut plus <strong>de</strong>la RGPP ni <strong>de</strong> la MAP. <strong>La</strong> philosophie entre les <strong>de</strong>ux n’est pas différente. Le processus <strong>de</strong>RGPP <strong>de</strong>meure. Il faut arrêter d’enclencher <strong>de</strong>s modifications. Le personnel <strong>de</strong> la fonctionpublique a souffert. Il ne faut pas reconstruire encore autre chose. Il faut redonner, commele dit Madame LEBRANCHU, sa gran<strong>de</strong>ur <strong>à</strong> la fonction publique. <strong>La</strong> RéATE est ladéclinaison <strong>de</strong> la RGPP sur le territoire. Solidaires <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu’elle soit arrêtée et <strong>à</strong> revenirsur certains <strong>de</strong> ses éléments, en particulier pour ce qui concerne les missions <strong>de</strong> sécurité.Solidaires n’a pas l’impression d’une traduction concrète sur le territoire du discourspolitique. Il faut reconstruire ce qui était soli<strong>de</strong> plutôt que continuer <strong>à</strong> déconstruire.Emmanuel PAILLUSSON (Solidaires) indique que les agents cherchent <strong>à</strong> quitter partous les moyens leurs services. Ce phénomène est prégnant d<strong>ans</strong> les DDI et les directionsrégionales. C’est le signe d’un malaise. Les DDI ne fonctionnent pas. <strong>La</strong> RGPP et la RéATEont empilé <strong>de</strong>s services, s<strong>ans</strong> logique par rapport aux missions. Par exemple, en DDPP, seulsles contrôles en remise directe sont une mission commune aux <strong>de</strong>ux services, soit 5% <strong>de</strong>l’activité. Les agents sont prêts <strong>à</strong> revenir en arrière. Il peut être pertinent <strong>de</strong> reconstruireles services tels qu’ils existaient avant. Par exemple, pour ce qui concerne la DGCCRF, lesmissions ont été partagées entre la DDPP et la DIRECCTE. Pour ce qui concerne lescontrôles en remise directe, le ministère <strong>de</strong> l’agriculture a enclenché le processus d’abandon<strong>de</strong> la mission. Le premier projet était une externalisation. Le projet actuel est uneexternalisation vers les communes. <strong>La</strong> DGCCRF ne pouvant pas tout faire seule, elle va elleaussi externaliser. Le danger est d’entraîner une démultiplication <strong>de</strong>s risques sanitaires.650 agents <strong>de</strong> la CCRF ont manifesté le 6 avril 2013, cela est significatif.Pierre LEBHAR (CFE-CGC) se félicite <strong>de</strong> cette invitation. Le délai <strong>de</strong> la mission est court :soit il faudra aller <strong>à</strong> l’essentiel, soit il s’agira d’un rapport d’étape avant quelque chose <strong>de</strong>plus ambitieux. Le Gouvernement a besoin <strong>de</strong> faire ce genre <strong>de</strong> réforme. Il faut prendre encompte tout le mon<strong>de</strong>, tous les agents <strong>de</strong>s différents ministères et les usagers. C’est un plan- 110 -

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