La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de
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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’État- les missions relatives <strong>à</strong> la politique <strong>de</strong> la ville sont intégrées aux préfectures <strong>de</strong>département ;- celles relatives au droit <strong>de</strong>s femmes rejoignent les préfectures <strong>de</strong> région ou les DRJSCSpour structurer un lieu <strong>de</strong> compétences collectives d<strong>ans</strong> ce domaine.- cette nouvelle organisation <strong>de</strong>vrait en outre permettre <strong>de</strong> clarifier la répartition <strong>de</strong>s tâchesavec les collectivités <strong>territoriale</strong>s.- Une alternative <strong>à</strong> ces ventilations peut consister <strong>à</strong> maintenir ensemble ces différentsservices en tr<strong>ans</strong>formant les directions départementales <strong>de</strong> la cohésion sociale ou la partiecohésion sociale <strong>de</strong>s DDCSPP en unités <strong>territoriale</strong>s <strong>de</strong>s directions régionalescorrespondantes, c’est-<strong>à</strong>-dire celles <strong>de</strong> la jeunesse, <strong>de</strong>s sports et <strong>de</strong> la cohésion socialesous réserve que le bénéfice <strong>de</strong>s fonctions support <strong>de</strong>s DRJSCS et la synergie <strong>de</strong>l'organisation du travail entre unités <strong>territoriale</strong>s et directions régionales suffise <strong>à</strong> remédieraux fragilités <strong>de</strong>s équipes départementales. .Par ailleurs, le scénario retient l’hypothèse <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la concurrence, <strong>de</strong> laconsommation et <strong>de</strong> la répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s directions départementales <strong>de</strong> laprotection <strong>de</strong>s populations pour faire suite <strong>à</strong> la revendication portée par une majoritéd’organisations syndicales <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> la DGCCRF. Ces personnels rejoignent lesunités <strong>territoriale</strong>s <strong>de</strong>s DIRECCTE qui hébergent actuellement pour l’essentiel lesinspecteurs du travail.D<strong>ans</strong> un tel scénario, il parait peu réaliste <strong>de</strong> chercher <strong>à</strong> maintenir les services vétérinaires<strong>de</strong> la direction générale <strong>de</strong> l’alimentation d<strong>ans</strong> <strong>de</strong>s structures départementales. Il est doncproposé <strong>de</strong> les réaffecter d<strong>ans</strong> les directions régionales <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong> l’alimentation et<strong>de</strong> la forêt, dont elles constitueraient <strong>de</strong> nouvelles unités <strong>territoriale</strong>s en département.Il parait peu envisageable, du moins d<strong>ans</strong> un premier temps <strong>de</strong> mieux coordonner lespolitiques <strong>de</strong> la DGCCRF et <strong>de</strong> la DGAL et cette ambition est donc abandonnée.Les personnels <strong>de</strong>s directions départementales <strong>de</strong> la cohésion sociale et <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>spopulations mises en place par regroupement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pôles d<strong>ans</strong> les départements <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 400 000 habitants sont réaffectés comme leurs collègues <strong>de</strong>s directions distinctes.A l’issue <strong>de</strong> ces évolutions, l’administration départementale <strong>de</strong> l’Etat issue <strong>de</strong> la RéATE secompose donc <strong>de</strong> la préfecture et <strong>de</strong> la direction départementale <strong>de</strong>s territoires (et <strong>de</strong> la merd<strong>ans</strong> les cas où elle comporte cette dimension).Il n’est pas proposé <strong>de</strong> modifications <strong>à</strong> son sujet, et notamment pas son intégration <strong>à</strong> lapréfecture qui serait interprétée comme une étape supplémentaire d’évolution vers uneadministration exclusivement régionale <strong>de</strong> l’Etat s’éloignant significativement <strong>de</strong>s critères<strong>de</strong> localisation énoncés par ailleurs.On ne peut cependant passer sous silence le fait que l'évolution portée par ce scénario,même en conservant l'autonomie <strong>de</strong>s DDT, sera interprété par les collectivités <strong>territoriale</strong>set notamment les départements comme une volonté <strong>de</strong> l'Etat d'évoluer par étapes vers uneorganisation régionale souvent perçue comme avant tout porteuse d'une culture <strong>de</strong> lanorme. Si un tel choix <strong>de</strong>vait être fait, il sera important <strong>de</strong> voir comment lever les fortesréticences qui pourraient en découler <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s départements et s<strong>ans</strong> doute <strong>de</strong>s villes.L’annexe 12 développe les modalités opérationnelles <strong>de</strong> ce scénario qui conduirait <strong>à</strong> mettreen place les nouvelles structures au plus tôt au 1er janvier 2015 et peut-êtrepostérieurement compte tenu <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s évolutions induites.- 57 -