La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de
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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatLes élus et les collectivités s'inscrivent généralement d<strong>ans</strong> <strong>de</strong>s rapports différents avec l'Etatlorsqu'il s'agit d'un contexte urbain par rapport au mon<strong>de</strong> rural ou semi-rural. En tout état<strong>de</strong> cause, le même <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> proximité <strong>territoriale</strong> n'est pas prioritaire au bénéfice <strong>de</strong>capacités <strong>de</strong> réponses techniquement " certifiées " et d<strong>ans</strong> <strong>de</strong>s délais en amélioration <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> l'Etat. C'est donc d<strong>ans</strong> <strong>de</strong> tels périmètres urbains et périurbains qu'existent <strong>de</strong>smarges <strong>de</strong> restructurations profon<strong>de</strong>s pour autant qu'elles s'accompagnent d'une attention<strong>à</strong> la <strong>de</strong>nsité et <strong>à</strong> la qualité <strong>de</strong>s services rendus aux usagers.L'annexe 9 développe le thème <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong>s réseaux infradépartementaux<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Etat.D.3. Une situation exacerbée : le cas <strong>de</strong> la concurrence,consommation et répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s.S<strong>ans</strong> que la situation ici abordée puisse être interprétée comme le fait que les autresévolutions induites par la RéATE ne posent pas <strong>de</strong> problèmes, il nous est apparu fondé <strong>de</strong>l'examiner plus particulièrement pour proposer <strong>de</strong>s réponses que nous espérons <strong>à</strong> la hauteur<strong>de</strong>s attentes.Les missions <strong>de</strong> la concurrence, consommation et répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s étaient,précé<strong>de</strong>mment <strong>à</strong> la RéATE, exercées d<strong>ans</strong> le cadre d'une organisation administrative trèsintégrée articulant une direction centrale du ministère <strong>de</strong> l'économie, la DGCCRF, et sesservices déconcentrés territorialisés sur lesquels s'exerçait l'autorité du préfet en mêmetemps que celle <strong>de</strong> la direction générale.<strong>La</strong> création du conseil <strong>de</strong> la concurrence remplacé ensuite par l'autorité <strong>de</strong> la concurrencea par ailleurs conduit <strong>à</strong> un repositionnement important <strong>de</strong> la DGCCRF d<strong>ans</strong> ce volet <strong>de</strong> sonactivité s<strong>ans</strong> remettre en cause son unité.Il ne nous semble pas infondé qu'ait été recherchée une plus gran<strong>de</strong> synergie au niveaudépartemental, échelle pertinente, avec les services du ministère <strong>de</strong> l'agriculture chargés,au sein <strong>de</strong> la direction générale <strong>de</strong> l'alimentation, <strong>de</strong> missions <strong>de</strong> contrôle sanitaires sur lesanimaux ainsi que <strong>de</strong> qualité et sécurité <strong>de</strong>s aliments ni que cette évolution ait été traduitepar la création d'une <strong>de</strong>s trois directions départementales prévues structurant avec lapréfecture <strong>l'administration</strong> <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l'Etat en département.En revanche la métho<strong>de</strong> retenue pour cette évolution et le résultat consécutif laissent unesituation très problématique <strong>à</strong> laquelle il convient impérativement <strong>de</strong> remédier.<strong>La</strong> métho<strong>de</strong> : elle a consisté <strong>à</strong> annoncer d<strong>ans</strong> un premier temps très officiellementl'affectation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la DGCCRF en DIRECCTE, soit au niveau régional soit d<strong>ans</strong> lecadre d'unités <strong>territoriale</strong>s <strong>de</strong> cette nouvelle direction régionale.Alors que le travail préparatoire <strong>à</strong> cette évolution très significative pour les agents et leurencadrement s'engageait résolument, une nouvelle décision, toute aussi officielle, étaitsubstituée <strong>à</strong> la précé<strong>de</strong>nte, s<strong>ans</strong> aucune concertation, ni même travail préparatoire avec<strong>l'administration</strong> <strong>de</strong> l'économie, créant les directions départementales <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> lapopulation, et même, d<strong>ans</strong> les plus petits départements, <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong> la cohésionsociale et <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s populations,Le résultat : le cadre <strong>de</strong> travail ainsi imposé s<strong>ans</strong> construction préalable n'a pas permis <strong>de</strong>développer les synergies recherchées. L'objectif <strong>de</strong> "pilotage " <strong>de</strong> directions départementalespar la direction régionale a pris une forme peu efficiente, accentuée encore par la scission<strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> concurrence maintenues au seul niveau régional.- 52 -