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La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de

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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatAlain PARISOT (UNSA) indique qu’il formule une réaction " <strong>à</strong> chaud " car il découvre lesscenarii. Certains éléments <strong>de</strong> l’esprit d<strong>ans</strong> lequel travaille la mission donneront satisfaction :le travail sur les missions, les simplifications notamment du dialogue <strong>de</strong> gestion, la gestion<strong>de</strong>s corps par les ministères. Concernant un lieu <strong>de</strong> dialogue social régional etinterministériel, il est <strong>de</strong>mandé <strong>à</strong> la mission <strong>de</strong> préciser son idée. S’agit-il d’une CAPrégionale interministérielle ? Il est satisfaisant que le rapport fasse part <strong>de</strong> la crainte <strong>de</strong>sagents sur le troisième acte <strong>de</strong> décentralisation. L’impact <strong>de</strong>s métropoles sur l’Etat susciteune inquiétu<strong>de</strong>. Il est rappelé l’attachement <strong>à</strong> la présence <strong>de</strong> l’Etat sur tout le territoire.Concernant la stabilisation <strong>de</strong> l’organisation, c’est ce qu’atten<strong>de</strong>nt les agents. Il estégalement satisfaisant que la mission prenne en compte la question <strong>de</strong> l’infra-départementalainsi que les difficultés <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la CCRF et <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong>s sports. Il est <strong>de</strong>mandé<strong>de</strong>s précisions sur le premier scenario. Enfin, il est souligné qu’il faut effectivement prendreen compte les questions relatives <strong>à</strong> la gestion <strong>de</strong>s ressources humaines.Denis TURBET-DELOF (Solidaires) indique qu’il formule lui aussi une réaction " <strong>à</strong> chaud ".Il remercie Messieurs Jean-Marc REBIERE et Jean-Pierre WEISS pour leur présentation préciseet claire. Il est souligné que le constat dressé par la mission est fidèle <strong>à</strong> ce qui est considéré êtrela réalité. Il est <strong>de</strong>mandé quelles sont les solutions face au constat d’une césure entre lesadministrations centrales et les services déconcentrés. De même, il est <strong>de</strong>mandé quelles sont lespropositions pour mettre fin aux indicateurs obsolètes et imparfaits. <strong>La</strong> notion <strong>de</strong> coresponsabilité<strong>de</strong>s directeurs d’administration centrale et <strong>de</strong>s préfets appelle également <strong>de</strong>s précisions. Il estexprimé la satisfaction que la réflexion parte <strong>de</strong>s missions. Il est en effet important <strong>de</strong> déterminerce qui est mis <strong>de</strong>rrière le service public. Il souligne que la mission n’a travaillé que sur le périmètreRéATE alors qu’il aurait été intéressant d’avoir une vision plus large. Concernant les trois scenarii,ils apparaissent semblables. <strong>La</strong> problématique <strong>de</strong> la CCRF se pose d<strong>ans</strong> chacun <strong>de</strong>s scenarii. Parailleurs, il n’est pas souhaitable que la stabilité soit l’immobilisme. Sur les propositions relativesaux structures <strong>de</strong> dialogue social, il est pointé qu’il en existe déj<strong>à</strong> beaucoup et il est <strong>de</strong>mandé sice qui existe sera remis en cause. Pour ce qui concerne les effectifs, la proposition envisagéeconsiste-t-elle <strong>à</strong> constituer <strong>de</strong>s " pools " <strong>de</strong> fonctionnaires mobilisables ? <strong>La</strong> suppression d’emploissupplémentaires constituera un casus belli, d’autant plus que certaines missions ne sont déj<strong>à</strong> plustenues. Enfin, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment l’usager est intégré <strong>à</strong> ces travaux. Les services publics onten effet un rôle accru <strong>de</strong> cohésion sociale en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise.Vincent HACQUIN (CFE-CGC) indique qu’il a gran<strong>de</strong>ment apprécié la présentation<strong>de</strong>nse effectuée par Messieurs Jean-Marc REBIERE et Jean-Pierre WEISS. Il en a été retenuqu’il faut changer l’ordre <strong>de</strong>s choses : réfléchir d’abord aux missions, puis aux implantations<strong>territoriale</strong>s et, enfin, aux moyens et compétences nécessaires. Si les administrationsarrivent <strong>à</strong> conduire ce travail, cela ne mènera probablement pas <strong>à</strong> <strong>de</strong>s réductions d’effectifs.Un sujet d’interpellation est la situation <strong>de</strong>s personnels d’encadrement d<strong>ans</strong> la phasetr<strong>ans</strong>itoire. Il est également souligné qu’il faudra <strong>de</strong>s moyens pour accompagner cettedémarche. Enfin, il est indiqué la nécessité <strong>de</strong> repositionner le pilotage <strong>à</strong> sa juste valeur. Sile pilotage <strong>de</strong>scend trop bas, il se heurtera <strong>à</strong> <strong>de</strong>s limites. Pour piloter, il faut une autorité etune capacité <strong>à</strong> prendre <strong>de</strong>s décisions opérationnelles.Patrice BELVISI (CFTC) indique que la mission lui semble aller d<strong>ans</strong> le bon sens. Ilprécise que la CFTC acceptera difficilement la perspective d’une réduction <strong>de</strong>s effectifs.Enfin, il souligne que l’inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>meure sur le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s sous-préfectures et il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>les relations <strong>de</strong> la mission avec les travaux conduits par le ministère <strong>de</strong> l’intérieur.Pierre LEBHAR (CFE-CGC) adresse ses remerciements pour le travail effectué. Ilindique qu’il est effectivement nécessaire d’avoir une meilleure affectation <strong>de</strong>s personnelset <strong>de</strong> prendre en compte la gestion <strong>de</strong>s ressources humaines. Concernant l’évolution dupilotage et la stabilité <strong>de</strong>s structures, les adaptations aux niveaux régional et départementaldoivent être affinées. Sur la baisse <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> 10%, il est indiqué la nécessité <strong>de</strong> prendreen compte le fait qu’il y aura <strong>de</strong> nouvelles missions. Il faut engager une adaptation, une- 118 -

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