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La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de

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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatD<strong>ans</strong> quels champs doit-il au contraire garantir l’autonomie maximale <strong>de</strong> choix et <strong>de</strong>décision aux métropoles ?Selon quelles modalités, avec quelles politiques, quels services publics l’Etat se mettra-t-ilen situation, en partenariat avec les collectivités <strong>territoriale</strong>s concernées, <strong>de</strong> favoriser leseffets induits par le développement <strong>de</strong>s métropoles ?Comment garantira-t-il effectivement sur le reste <strong>de</strong>s territoires équité et égalité <strong>de</strong>s servicespublics et sous quelles formes <strong>de</strong> partenariat avec les collectivités <strong>territoriale</strong>s concernées ?D<strong>ans</strong> le même mouvement que pour les questions concernant les régions, ces sujets <strong>de</strong>vrontdonner lieu <strong>à</strong> l’expérimentation <strong>de</strong> ces repositionnements en particulier autour <strong>de</strong>s servicesterritoriaux en charge <strong>de</strong>s solidarités.L<strong>à</strong> encore, les questions d'évaluation et <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>vront être posées en termes nouveauxet les choix traduits en réponses opérationnelles adaptées.B.5. Des choix d’implantations <strong>territoriale</strong>s stabilisées guidéspar <strong>de</strong>s critères objectifs.<strong>La</strong> répartition actuelle <strong>de</strong>s services déconcentrés <strong>de</strong> l’Etat, issue <strong>de</strong> la RéATE, <strong>de</strong> la réforme<strong>de</strong> la DGFIP, <strong>de</strong> l’organisation ancienne <strong>de</strong> l’administration préfectorale (s<strong>ans</strong> évoquer leslogiques propres <strong>de</strong> l’Education nationale, <strong>de</strong>s douanes, <strong>de</strong> la justice …) est le fruitd’épiso<strong>de</strong>s historiques distincts, qui se sont superposés s<strong>ans</strong> s’intégrer d<strong>ans</strong> une approcheglobale.Le fonctionnement tente, avec plus ou moins <strong>de</strong> succès et <strong>de</strong> cohérence, <strong>de</strong> concilier leslogiques traditionnelles <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s services publics <strong>de</strong> l’Etat en France, et lesexigences nouvelles issues <strong>de</strong> partenariats multiples aux complexités toujours croissantes.Il est très loin d'avoir tiré parti <strong>de</strong> toutes les potentialités d'échange et <strong>de</strong> partage trèsrapi<strong>de</strong>s d'informations par le biais <strong>de</strong>s moyens techniques contemporains.Les logiques traditionnelles sont verticales, impulsées par les ministères, confortées par lesdispositifs <strong>de</strong> la LOLF, et font traditionnellement une meilleure part aux politiques nouvellesqu’<strong>à</strong> la bonne application <strong>de</strong>s politiques déj<strong>à</strong> en œuvre.Les organisations <strong>territoriale</strong>s <strong>de</strong> l’Etat en place, conçues indépendamment <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong>s collectivités <strong>territoriale</strong>s, et quasi-i<strong>de</strong>ntiques d<strong>ans</strong> les divers échelons <strong>de</strong>sdécoupages administratifs, aux <strong>de</strong>ux exceptions près <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'Etat en Ile-<strong>de</strong>- Franceet Outremer, qui nous sont apparues pertinentes sur ces territoires et robustes, sontprésentes sur tous, et s’appuient essentiellement sur les compétences localisées en leursein. Elles sont souvent contraintes <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s délais, voire <strong>de</strong> la qualité, les variablesd’ajustement quand les moyens se révèlent insuffisants ou la complexité excessive.Les exigences nouvelles imposent une large interministerialité, le recours <strong>à</strong> <strong>de</strong>scompétences <strong>de</strong> plus en plus expertes, une coopération quasi-générale avec les collectivités<strong>territoriale</strong>s, une forte réactivité, la tenue <strong>de</strong> délais très performants et la substitution,chaque fois qu’elle est possible, <strong>de</strong> la relation dématérialisée <strong>à</strong> la présence physique pour<strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> coût et <strong>de</strong> performances.S’y ajoute la forte contrainte induite par l’exigence <strong>de</strong> retour rapi<strong>de</strong> <strong>à</strong> l’équilibre <strong>de</strong>s finances<strong>de</strong> l’Etat.- 25 -

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