La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de
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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’Étatdroit <strong>de</strong>s sols, l’Etat maintiendra une mission régalienne permettant <strong>de</strong> réguler le contrôled<strong>ans</strong> les secteurs <strong>à</strong> enjeu économique significatif ou risque naturel.C’est un total <strong>de</strong> 27 000 <strong>à</strong> 28 000 postes non remplacés sur le quinquennat, en incluantl’impact <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> l’ATESAT et <strong>de</strong> l’ADS. <strong>à</strong> prélever sur une assietted’un peu moins <strong>de</strong> 310 000 postes 7 en 2012 qui permettra la stabilité <strong>de</strong>s effectifs totaux<strong>de</strong> l’Etat.<strong>La</strong> réduction globale représente donc environ 9 % <strong>de</strong> baisse d’effectifs sur 5 <strong>ans</strong> soit unemoyenne <strong>de</strong> 1.8 % par an. Pour apprécier la portée <strong>de</strong> ce chiffre il faut cependant avoir <strong>à</strong>l’esprit que l’effort <strong>de</strong>mandé aux services déconcentrés <strong>de</strong> la RéATE a été très supérieur <strong>à</strong>cette moyenne prévisionnelle au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années et tout particulièrement pourles directions départementales interministérielles.L’adoption d’une organisation stable <strong>de</strong>s services déconcentrés <strong>de</strong> l’Etat placés d<strong>ans</strong> lechamp <strong>de</strong> la RéATE passe par une modulation différente <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong>mandés aux uns etaux autres. Cette modulation dépend elle-même <strong>de</strong> la future organisation <strong>territoriale</strong>retenue.Sur la base <strong>de</strong> l'organisation actuelle, elle <strong>de</strong>vrait atteindre sur le quinquennat les ordres <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>ur suivants :◗ 1% par an d’effort en moyenne pour les directions départementales, dont plusieurs restenttrès fragiles ainsi que pour les préfectures <strong>de</strong> département hors prise en compte <strong>de</strong>sévolutions infradépartementales soit 5% sur le quinquennat.◗ 2 % en moyenne pour les directions régionales et les administrations centrales soit 10%sur la durée du quinquennat.D<strong>ans</strong> le respect <strong>de</strong> ce cadrage général, il conviendra <strong>de</strong> moduler différemment les effortsentre les services compte-tenu <strong>de</strong> leur situation actuelle et <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong> missionsinduites notamment par l’approche que nous proposons.Il faut aussi rappeler qu’il sera nécessaire d<strong>ans</strong> la plupart <strong>de</strong>s cas et pour certaines années<strong>de</strong> s’éloigner un peu <strong>de</strong> ces moyennes pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> gestion et d’évolutions <strong>de</strong>missions, les efforts ainsi consentis étant rattrapés sur la durée totale du quinquennat.Certains aspects <strong>de</strong> ces modulations seront recommandés d<strong>ans</strong> le cadre <strong>de</strong>s scénarii étudiés,mais l’essentiel <strong>de</strong>vra se faire, selon nous, d<strong>ans</strong> le cadre <strong>de</strong> décisions aussi déconcentréesque possible <strong>de</strong> gestion sur lesquelles nous reviendrons plus loin.Nous ne pouvons pas ne pas compléter ces développements s<strong>ans</strong> faire quelquesrecommandations méthodologiques :◗ l’Etat doit se doter rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> dispositifs <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong>s effectifs et <strong>de</strong> leurs évolutionsplus précis, ce qui, selon nous, n’implique nullement d’imposer aux services déconcentrésle remplissage <strong>de</strong> nouveaux tableaux fastidieux <strong>de</strong> chiffres. Ces données existent d<strong>ans</strong> lesservices <strong>de</strong> gestion centraux mais doivent être traitées d<strong>ans</strong> un cadre préétabli.L’observatoire ainsi établi doit être accessibles aux partenaires sociaux, qui en ont besoinpour remplir leur mandat.◗ Les évolutions nécessaires d’effectifs évoquées ici, en administration centrale comme d<strong>ans</strong>les services déconcentrés, relèvent tout particulièrement d’une gestion prévisionnelle <strong>de</strong>seffectifs, <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s compétences tr<strong>ans</strong>parente pour tous et concertée.7 Composés <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s ministères <strong>à</strong> l’exception <strong>de</strong> la Défense, <strong>de</strong> l’Education nationale, <strong>de</strong> la Justice et <strong>de</strong>la police et gendarmerie.- 29 -