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La stratégie d'organisation à 5 ans de l'administration territoriale de

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<strong>La</strong> <strong>stratégie</strong> d’organisation <strong>à</strong> 5 <strong>ans</strong><strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’État<strong>de</strong> reconnaissance <strong>de</strong> l’expérience professionnelle. Il est <strong>de</strong>mandé si la réflexion a été conduitesur l’avenir <strong>de</strong>s personnels d’encadrement (leur rôle, leur place, leur avenir).Brigitte JUMEL (CFDT) indique qu’elle ne pourra exprimer qu’une réaction globale <strong>à</strong> unexposé brillant mais difficile <strong>à</strong> intégrer. Le constat <strong>de</strong> la mission recoupe certains <strong>de</strong>séléments <strong>de</strong> la CFDT. Toutefois, contrairement <strong>à</strong> ce qui avait été pensé au départ, la missions’est resituée sur le périmètre <strong>de</strong> la RéATE. Pourtant, il y a aussi l’éducation nationale, laDGFIP. Il faut avoir ce regard : si la RéATE n’a pas eu d’impact sur ces services, il faut seposer la question <strong>de</strong> ces services sur les territoires. Pour ce qui concerne la prospective, ilfaudra retrouver <strong>de</strong>s éléments sur la pluralité <strong>de</strong>s attentes <strong>de</strong>s usagers vis-<strong>à</strong>-vis du servicepublic. <strong>La</strong> crise fait qu’il pourrait y avoir <strong>de</strong> nouvelles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. Le développement durableva également avoir un impact sur le service public du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la durabilité <strong>de</strong> l’offre<strong>de</strong> service public. Pour ce qui concerne la décentralisation, il est apparu une critique fortesur l’absence <strong>de</strong> réflexion quant <strong>à</strong> l’impact sur les services <strong>de</strong> l’Etat. Le rôle <strong>de</strong> l’Etat estinsuffisamment évoqué. Il est positif que les travaux <strong>de</strong> la mission entre par le biais <strong>de</strong>smissions <strong>de</strong> politiques publiques. Toutefois, où s’organise le travail sur ces sujets et avec qui ?Comment et quand se fait la confrontation avec les usagers ? L’administration peut avoir uneexpertise sur elle-même mais il faut dire ce que sont les missions que l’on veut et non pasfaire la somme <strong>de</strong>s décisions ministérielles. Sur le dialogue social, il faut le poser l<strong>à</strong> où il ya un interlocuteur qui peut répondre.Colette ANDRE (CFDT) souligne que les agents <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt la stabilité et que tout ne soitpas <strong>à</strong> nouveau bouleversé. Le risque majeur est toutefois que rien ne soit fait. Qu’est-ce quiva engager l’Etat <strong>à</strong> mettre en œuvre les travaux et changements <strong>de</strong> fond proposés ? Pource qui concerne les directions départementales <strong>de</strong> la cohésion sociale, il est indiqué que lerisque d’éclatement a été pointé dès le départ. Le rapprochement avec la préfecture n’esttoutefois pas <strong>de</strong> nature <strong>à</strong> assurer la visibilité <strong>de</strong> ces missions. Enfin, sur l’organisation enprojet, la notion <strong>de</strong> compétence métier est importante mais se construit <strong>à</strong> moyen terme. Or,il y a besoin <strong>de</strong> signaux rapi<strong>de</strong>s.Bruno LEVEDER (FSU) indique qu’il est difficile <strong>de</strong> réagir d<strong>ans</strong> le détail aux élémentsexposés et qu’un avis ne pourra être donné que sur la base du rapport. Plusieurs remarquessont toutefois formulées. Il est fait le constat que le sujet RéATE est pris sous le prisme <strong>de</strong>la RGPP et qu’il s’agit du bon point d’entrée pour traiter la question, les <strong>de</strong>ux s’étantcombinées. Le fait d’affirmer qu’il n’y a pas <strong>de</strong> missions inutiles est très important. Il estsignalé qu’il y a une nécessité urgente d’engager une rupture d<strong>ans</strong> les actes, au-<strong>de</strong>l<strong>à</strong> dudiscursif. Prendre comme entrée les missions est le plus pertinent mais cela ne peut pasreposer sur une orientation qui fixe a priori <strong>de</strong> retour <strong>à</strong> l’équilibre <strong>de</strong>s finances publiquesen stigmatisant les dépenses s<strong>ans</strong> mettre en perspective l’investissement public et laquestion <strong>de</strong>s recettes budgétaires nouvelles. Sur les trois scenarii, chacun semble réglerune partie <strong>de</strong>s choses. Faute d’une approche dynamique sur les missions, il est difficile <strong>de</strong>dire qu’un seul scenario répondrait <strong>à</strong> lui seul <strong>à</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale. Pour ce qui concerne ladécentralisation, la FSU exprime un avis négatif sur les projets <strong>de</strong> loi. Ceux-ci suscitentd’ailleurs l’inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s agents. Il y aura <strong>de</strong>s impacts sur les missions et il est craint unepart d’évaporation <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l’Etat d<strong>ans</strong> <strong>de</strong>s tr<strong>ans</strong>ferts qui se feraient <strong>à</strong> la carte, s<strong>ans</strong>péréquation ni cadrage national. De ce point <strong>de</strong> vue, la création <strong>de</strong>s métropoles paraîtafficher <strong>de</strong>s éléments contradictoires. <strong>La</strong> crainte s’exprime d’un risque renouvelé <strong>de</strong>création d’inégalités <strong>territoriale</strong>s et sociales et d’éclatement <strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong><strong>de</strong> l’Etat. Si la clé d’entrée est celle <strong>de</strong>s missions, il sera fait le constat que certaines ont étémises <strong>à</strong> mal et <strong>de</strong>vront être renforcées. Sur la LOLF, sa mise en œuvre s’est faite pouraccompagner les réductions d’effectifs. Cela a déterminé l’outil. Concernant les scenarii,comment s’organiserait le dialogue <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> fait <strong>de</strong> manière multilatérale, par exemple? Il faut éviter la création <strong>de</strong> tensions nouvelles. Sur le mo<strong>de</strong> projet, il existe <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong>flexibilité. Pour le troisième scenario, les ex-DDSV re<strong>de</strong>viendraient-elles <strong>de</strong>s services duministère <strong>de</strong> l’agriculture ? Sous quelle forme cela se ferait-il : régionalisation ou créationd’unités <strong>territoriale</strong>s ? Enfin, il apparaît utile d’avoir un dialogue social qui prenne en comptel’ensemble <strong>de</strong>s problématiques <strong>de</strong> l’administration <strong>territoriale</strong> <strong>de</strong> l’Etat.- 117 -

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