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Schéma régional d'organisation des soins - ARS Rhône-Alpes

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Les volets thématiquesVOLET DE L’OFFRE DE SOINS HOSPITALIERE - OPPOSABLEUne production de <strong>soins</strong> en hospitalisation complète conforme aux objectifsquantifiés du SROS 345.864 patients, âgés en moyenne de 43,3 ans, ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière et153.191 patients, âgés en moyenne de 33 ans, d’une prise en charge ambulatoire en 2010. Bien quela cible ne soit pas atteinte, les tendances en terme de production de <strong>soins</strong> au regard <strong>des</strong> objectifsquantifiés pour les adultes confirment que les orientations du SROS 3 ont été respectées et lesobjectifs ont été contenus (stagnation voire diminution <strong>des</strong> journées d’hospitalisation complètes auprofit <strong>des</strong> prises en charge ambulatoires).En revanche, la production de <strong>soins</strong> dédiés à la pédopsychiatrie n’atteint pas ses objectifs. En effet,certains projets autorisés, dont le financement tant en investissement qu’en fonctionnement estd’ores et déjà acquis, n’ont toujours pas vu le jour en 2011.Les hospitalisations de plus d’un an et les hospitalisations inadéquatesSelon la SAE, 4,75% <strong>des</strong> adultes et 4,5% <strong>des</strong> jeunes de moins de 17 ans étaient hospitalisés, depuisplus d’un an en 2010. Ils étaient 1% et 6.2% en 2006 (différence non significative pour la psychiatrieinfanto-juvénile). En 2010, 17,6 % <strong>des</strong> patients adultes étaient hospitalisés en psychiatrie de façoninadéquate dans 28 établissements rhônalpins 146 pour un taux national d’environ 20% sur la période2003-2009.Une file active qui continue à croître dans les établissementsL’augmentation de la file active s’est poursuivie sur la période 2007-2010 : le nombre de patientsdistincts pris en charge par les établissements est passé de 145.521 à 175.247 personnes, soit de20.4% supplémentaires. La file active en pédopsychiatrie a continué à croître de 2.3% sur la période2006-2010 avec 49.571 jeunes de moins de 17 ans pris en charge au titre de l’année 2010(augmentation de 25.9% pour la file en hospitalisation complète et de 2% pour la file en ambulatoireexclusif).Les hospitalisations sous contraintesLe nombre de séjours sous contrainte a augmenté de 14.7% entre 2007 et 2010. Ces séjoursreprésentent encore 13.1% <strong>des</strong> séjours en 2010 (versus 15,8% en 2007) pour un taux national de10.3% avec <strong>des</strong> fluctuations selon les établissements et les territoires. A contrario, les patientshospitalisés sans consentement sont plus fréquemment hospitalisés en services ouverts dans larégion que dans le reste de la France 147 .18 établissements autorisés en psychiatrie exercent la mission de service public concernant les <strong>soins</strong>sans consentement dans la région et l’ensemble <strong>des</strong> territoires est couvert. 8.3% <strong>des</strong> établissementsrhônalpins ayant une activité psychiatrique sont conduits à faire prendre en charge leurs patients pard’autres établissements en raison de leur mode légal d’hospitalisation contre 5% en France7.L’augmentation du nombre de prises en charge ambulatoiresLe nombre d’actes ambulatoires 148 a augmenté de 22.4% entre 2007 et 2010 passant de 1.245.869actes à 1.524.512 actes ce qui inclut une augmentation de 14,7% <strong>des</strong> actes ambulatoires effectuésen CMP et de 17,4% de leur file active ainsi qu’une une augmentation de 52,1 % <strong>des</strong> actesambulatoires effectués dans d’autres lieux que le CMP et de 46,1% de cette file active.Les jeunes de moins de 17 ans sont plus souvent pris en charge par les établissements en <strong>soins</strong>ambulatoires exclusifs que les adultes (86.5% versus 70.5%). Dans ce contexte, l’accessibilité auxCMP se heurte très souvent à <strong>des</strong> délais d’attente trop longs pouvant atteindre dans certainssecteurs 6 mois pour une consultation médicale.Une démographie médicale et paramédicale préoccupanteSeuls deux départements sur les 8 que compte la région présentent une densité en psychiatres (tousstatuts d’exercices confondus) supérieure ou égale à celle de la France entière et la densité enpsychiatres est très variable selon les départements. Les difficultés de recrutement sont plusmarquées pour les établissements pluridisciplinaires.146 Enquête « Hospitalisations inadéquates », 2010.147 Sources : Cartographie régionale de l’offre de <strong>soins</strong> en santé mentale (DREES) n° 115 avril 2010 p14733,3% <strong>des</strong> établissements de Rhône-<strong>Alpes</strong> déclarent que les patients HO sont hospitalisés « parfois » ou « jamais » en services fermés versus 19,3% demoyenne nationale. De la même façon, pour les patients HDT, les données sont 33,3 % pour Rhône-<strong>Alpes</strong> versus 22,5 % au niveau national.148 Les prises en charge ambulatoires regroupent les consultations en centre médico-psychologiques (CMP) et les consultations réalisées dans d’autres lieux,par exemple, ce qui relève de la psychiatrie de liaison en établissement sanitaire ou médico-social.<strong>ARS</strong> Rhône-<strong>Alpes</strong> Schéma régional d’organisation <strong>des</strong> <strong>soins</strong> 377

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