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Schéma régional d'organisation des soins - ARS Rhône-Alpes

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Les volets thématiquesVOLET DE L’OFFRE DE SOINS HOSPITALIERE - OPPOSABLELes territoires Nord et Sud présentent les densités les plus basses de psychiatres libéraux et aussiune part élevée de praticiens âgés de 55 ans et plus. Le temps moyen d’accès à un psychiatre libéralest de 18 minutes avec cependant de gran<strong>des</strong> disparités (23 minutes dans la Drôme et 22 dansl’Ardèche). L’âge moyen <strong>des</strong> psychiatres libéraux de la région est de 55 ans et près de 3 praticienssur 5 vont atteindre l’âge de 65 ans en 2020 149 . Cette tendance sera aggravée par le phénomènesimilaire qui touchera les cadres de santé, dont on connaît le rôle déterminant pour assurer lecontinuum dans l’organisation <strong>des</strong> <strong>soins</strong>.Une articulation avec le somatique qui reste perfectible La prise en charge <strong>des</strong> urgences psychiatriques47.2% <strong>des</strong> établissements ayant une activité psychiatrique déclarent participer à la prise en charge<strong>des</strong> patients dans un service d’urgence (versus 52.4% <strong>des</strong> établissements sur le plan national) etseulement 44.4% d’entre eux ont développé un dispositif de réponse à l’urgence « 24 sur 24 »(versus 52.4% au plan national)7. De nombreux patients psychiatriques en crise et leurs familles sontdonc contraints de passer par les services d’urgence non spécialisés en cas de crise, même s’ils sontsuivis dans un établissement psychiatrique. De plus, les patients ayant fait une tentative de suicidene bénéficient pas toujours d’une évaluation psychiatrique précoce après le passage à l’acte et ilexiste <strong>des</strong> difficultés de recours à une évaluation psychiatrique, dans certains établissements, quelque soit le type de troubles présentés par le patient. En outre, l’accueil <strong>des</strong> patients en crise dans lesCMP est de qualité hétérogène : <strong>des</strong> créneaux pour les urgences n’existent pas toujours, les délaisd’accueil pour les urgences sont parfois de plusieurs semaines.Des dispositifs alternatifs ont été développés ou vont l’être sur certains secteurs afin de limiter lerecours à l’hospitalisation à temps complet en cas de crise : hôpital de jour de crise, centre dethérapie brève. En parallèle, pour pallier aux difficultés d’hospitalisation rapide, les unités médicalesd’accueil départementales post urgences psychiatriques ont été créées dans certains établissements(3 établissements spécialisés ont bénéficié de financements à cet effet). Enfin, une seule unité <strong>des</strong>oins intensifs en psychiatrie (CH Vinatier) a été créée en région. Une seconde est en cours deconstruction (ouverture fin 2012) à l’EPSM de La Roche sur Foron. La prise en charge somatique <strong>des</strong> patients hospitalisésprésentant <strong>des</strong> troubles psychiatriquesLes patients hospitalisés en psychiatrie nécessitent souvent une surveillance et une prise en chargesomatique. En effet, plus de 4.75% <strong>des</strong> patients sont hospitalisés en psychiatrie depuis plus d’un an.Beaucoup de traitements utilisés en psychiatrie entrainent de nombreux effets secondaires. Lespatients suivis en psychiatrie doivent bénéficier comme tous les autres <strong>des</strong> dépistages systématiques<strong>des</strong> cancers et la prévalence <strong>des</strong> hépatites est plus élevée chez les patients hospitalisés dans cesétablissements. Or, les résultats de l’enquête effectuée par la DREES montrent que cette prise encharge est plus rarement effectuée dans les établissements rhônalpins que dans le reste de laFrance5. L’urgence médico-psychologique8 Cellules d'Urgences Médico-psychologiques ont été financées dans la région, dont une a unevocation de coordination régionale. Les 8 CUMP ont effectué 72 interventions en 2008. Elles n’ontnormalement pas pour objet d’assurer le suivi prolongé <strong>des</strong> personnes traumatisées. Deux CUMP ontassuré 644 consultations de psycho-traumatisme au cours de l’année 2008.Une coordination avec les champs sociaux et médico-sociaux en fort développementLe travail en réseau en articulation avec le champ social et médico-social est indispensable pourrépondre aux be<strong>soins</strong> en santé mentale de la population de façon globale. Au cours du SROS 3, denombreux dispositifs ont été mis en place afin d’améliorer la coordination entre les différentschamps 150 . Mais, <strong>des</strong> ruptures dans la continuité du suivi psychiatrique et <strong>des</strong> difficultés d’accès aux<strong>soins</strong> dans <strong>des</strong> délais rapi<strong>des</strong> (sans passer par les services d’urgence) existent encore pour ceux <strong>des</strong>patients accueillis dans ces établissements. D’autre part, on constate encore parfois <strong>des</strong> difficultésd’accès aux établissements médico-sociaux ou sociaux pour les patients présentant <strong>des</strong> pathologiespsychiatriques.149 URML Rhône-<strong>Alpes</strong>, Démographie <strong>des</strong> Spécialités Médicales libérales, Panorama régional en Rhône-<strong>Alpes</strong> juillet 2010150 Equipes mobiles, filières, conventionnement avec <strong>des</strong> établissements médico-sociaux ou sociaux, espaces de concertation dont les CLSM…<strong>ARS</strong> Rhône-<strong>Alpes</strong> Schéma régional d’organisation <strong>des</strong> <strong>soins</strong> 378

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