14.07.2015 Views

Schéma régional d'organisation des soins - ARS Rhône-Alpes

Schéma régional d'organisation des soins - ARS Rhône-Alpes

Schéma régional d'organisation des soins - ARS Rhône-Alpes

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les volets thématiquesVOLET DE L’OFFRE DE SOINS HOSPITALIERE - OPPOSABLEDe plus, une Unité d’Hospitalisation Spécialement Aménagée (UHSA) de 60 lits à vocationinterrégionale a ouvert progressivement depuis mai 2010. Elle a accueilli cette année là 138personnes, provenant pour la majorité de la région Rhône-<strong>Alpes</strong> (76.6%), pour une durée moyennede 46 jours d’hospitalisation et 6 430 journées d’hospitalisation 202 .La loi du 5 juillet 2011 confirme que toute hospitalisation psychiatrique de détenus (consentie ou non)se fait au sein <strong>des</strong> UHSA. Une attention particulière sera portée à ce type de prise en charge.Une Unité pour Mala<strong>des</strong> Difficiles (UMD) ouvrira en 2011. Elle permettra d’étoffer la palette dedispositifs de <strong>soins</strong> psychiatriques et sera aussi accessible aux personnes détenues.La prise en charge <strong>des</strong> addictionsLe repérage <strong>des</strong> addictions doit être effectué dès la visite d’entrée car les consommations abusiveset les dépendances aux substances psycho-actives sont très fréquentes chez les personnesdétenues.Les 13 UCSA ont accès à <strong>des</strong> traitements substitutifs aux opiacés. En 2010, 438 personnesdétenues ont été prises en charge avec un traitement méthadone (dans 10 UCSA), 515 avecbuprénorphine et 541 ont bénéficié d’un traitement substitutif au tabac (dans 8 UCSA). 10 UCSAbénéficient d’intervenants extérieurs pour la prise en charge <strong>des</strong> addictions 203 .La prise en charge <strong>des</strong> auteurs d’infractions à caractère sexuelUn centre ressource pour les intervenants auprès <strong>des</strong> auteurs de violences sexuelles a été créé àGrenoble. Deux équipes mobiles interviennent dans les établissements pénitentiaires afin d’yrenforcer <strong>des</strong> compétences. Il est à noter que 2 établissements pénitentiaires de la région sontspécialisés dans l’accueil de ce type de détenus.Une <strong>des</strong> difficultés actuelle est le faible nombre de psychiatres libéraux acceptant de prendre encharge ces détenus en postpénal au titre de « médecins traitants ». La loi no 2005-1549 du12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive <strong>des</strong> infractions pénales a introduit lapossibilité d’intervention d’un psychologue traitant à côté ou à la place d’un médecin traitant. Desdemi-postes de psychologues ont donc été dédiés à cette prise en charge postpénale dans chaquedépartement sauf en Haute-Savoie, dans l’Ain et la Drôme, aucune équipe n’ayant été repérée dansces départements pour s’investir dans ce dispositif.La permanence <strong>des</strong> <strong>soins</strong> (PDS)Des difficultés ponctuelles existent pour la permanence <strong>des</strong> <strong>soins</strong>. 5 UCSA déclarent avoir mis enplace une astreinte hospitalière pour la prise en charge somatique <strong>des</strong> détenus et 5 autres ont uneconvention avec le secteur libéral. Pour faire face aux urgences psychiatriques, seulement 5 unitéssur 13 ont mis en place une astreinte hospitalière psychiatrique.Une attention particulière devra être portée à la PDS avec la multiplication <strong>des</strong> maisons médicales degarde (le médecin ne se déplacera plus). En cas d’urgence vitale, la régulation est systématiquementeffectuée par le centre 15. Au cours de l’année 2010, 592 extractions en urgence ont été demandéeset 99,4% ont été réalisées.La télémédecineLa télémédecine est peu développée dans les UCSA, alors que les be<strong>soins</strong> sont réels. L’expériencemenée à Aiton monte que les consultations par télémédecine n’ont pas diminué le nombred’extractions, mais cela améliore l’accès aux <strong>soins</strong> spécialisés.Les actions de prévention, d’éducation et de promotion de la santéToutes les UCSA déclarent avoir un programme annuel d’éducation à la santé et un comité depilotage a été mis en place dans 10 UCSA. De plus, 6 d’entre elles ont <strong>des</strong> intervenants extérieurspour l’accompagnement à la prévention. Mais, selon l’enquête Prévacar, seulement 3 UCSA avaientmis en place <strong>des</strong> actions concernant le VIH et/ou les hépatites dans les 6 mois précédents l’enquête.202 Le taux d’occupation de l’UHSA en 2010 est déjà de 75.5%. Sur 143 entrées à l’UHSA, 72 ont été effectuées sur mode de l’hospitalisation libre.203 6 UCSA bénéficient d’intervenants extérieurs pour la prise en charge de l’alcoologie et d’intervenants extérieurs pour les <strong>soins</strong> aux toxicomanes ; 2uniquement pour l’alcoologie et 2 seulement pour les <strong>soins</strong> aux toxicomanes.<strong>ARS</strong> Rhône-<strong>Alpes</strong> Schéma régional d’organisation <strong>des</strong> <strong>soins</strong> 393

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!