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A.4. LES OPÉRATIONS DE CHEMIN 147<br />
A.3.3<br />
Calculs sur les coordonnées : bibliothèque calc<br />
Une autre sorte de calcul est rendue possible avec le chargement de la bibliothèque calc.<br />
Contrairement au package \pgfmath, dontlechargementestautomatiqueetimplicite,lechargement<br />
de calc doit être explicite, avec \usetikzlibrary{calc}. Nousn’avonspasparlédanscet<br />
ouvrage des possibilités offertes par calc. Seréféreraumanuelofficiel:12.4Coordinate Calculations<br />
page 113.<br />
Avec cette bibliothèque, il est possible de faire des calculs portant directement sur les couples<br />
de coordonnées (par exemple faire la somme de deux couples, faire le produit d’un nombre par un<br />
couple). Mais cela introduit une syntaxe spéciale : les calculs de ce type doivent être écrits entre<br />
les symboles ($ et $), comme($ (1,2) + (3,4) $).<br />
En plus de ces calculs avec des opérations mathématiques, cette syntaxe permet d’effectuer de<br />
manière interne les calculs liés à des constructions géométriques :<br />
— Point de tangence de la tangente menée d’un point à un cercle ;<br />
— Barycentre de plusieurs points, combinaisons linéaires ;<br />
— Point d’intersection de deux segments ;<br />
— Image d’un point par une similitude directe dont on donne le centre, le rapport et l’angle ;<br />
— Projection orthogonale d’un point sur un segment ;<br />
— Point à une distance donnée d’un autre sur un segment.<br />
Ces possibilités peuvent être intéressantes pour éviter d’avoir à calculer par soi-même des coordonnées.<br />
En ceci, elles rapprochent TikZ d’unlogicieldeconstructiongéométriquecommeGeo-<br />
Gebra.<br />
Cependant, la syntaxe de ces instructions est souvent un peu ésotérique et manque d’unité.<br />
Voici un exemple tiré du manuel : ($(1,1)!.5!60:(2,2)$) désigne l’image du point (2,2) par la<br />
similitude directe de centre (1,1), derapport0.5etd’angle60°.<br />
Si le seul but est d’éviter les calculs, on peut aussi le faire en utilisant GeoGebra ou un logiciel<br />
de calcul formel comme logiciel auxiliaire. Mais cela fige le résultat des calculs et il faut tout<br />
recommencer dès qu’on veut changer une coordonnée quelque part.<br />
A.4 Les opérations de chemin<br />
Ce sont les opérations qu’on peut écrire dans les commandes qui définissent des chemins ou qui<br />
agissent sur des chemins, comme dans<br />
\draw, \fill, \filldraw, \path, \clip.<br />
Syntaxe opération argument<br />
La plupart des opérations ont une syntaxe de la forme opération argument, oùopération est le<br />
nom de l’opération et argument est l’argument. La syntaxe d’une opération dépend, pour l’argument,<br />
de cette opération. La plupart des arguments sont simples (un couple de coordonnées ou un<br />
nom de nœud), excepté pour plot et child (cette dernière étant récursive).<br />
La seule opération qui n’a pas de nom est l’opération de positionnement explicite, qu’on utilise<br />
au début d’un chemin pour fixer la position du crayon : elle a seulement un argument, qui est la<br />
position en question.<br />
Dans l’exemple suivant, les expressions désignant des opérations ont été encadrées :<br />
\draw (0,0) -- (1,1) circle (1) ;<br />
La première est l’opération de positionnement explicite du crayon en (0, 0), ladeuxièmecelle<br />
de tracé d’un segment, la troisième celle de tracé d’un cercle. Après chaque opération, la position<br />
du crayon est réactualisée.<br />
(1, 1)<br />
(0, 0)