solidarité pour l’autonomie
1T6eRGt
1T6eRGt
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Déficiences intellectuelles<br />
26<br />
co-existence DI-TSA <strong>pour</strong>rait augmenter le risque de troubles<br />
neurodéveloppementaux et affectifs.<br />
La prévalence du TDAH chez les DI est également supérieure<br />
à celle estimée en population générale (de l’ordre X 8, soit entre<br />
11-50 % chez les enfants et adolescents avec DI versus 5%en<br />
population générale jeune). Ces taux sont généralement plus<br />
élevés dans la DIL. Chez les adultes avec DI, ce taux serait de<br />
15 % <strong>pour</strong> 2-4 % en population générale adulte.<br />
La prévalence des troubles du spectre psychotique (TSP) au sein<br />
des populations DI n’est pas beaucoup plus importante que celle<br />
rapportée dans la population générale. Chez les individus avec<br />
DI, les TSP peuvent initialement se présenter par le biais de<br />
signes cliniques moins typiques que dans la population générale,<br />
comme une intensité des symptômes négatifs et une sévérité de<br />
l’atteinte fonctionnelle. Des études plus récentes suggèrent qu’il<br />
est possible d’identifier les signes infra-cliniques qui marqueraient<br />
une vulnérabilité accrue au développement de TSP au<br />
cours de l’adolescence.<br />
Parmi les troubles de l’humeur, l’expression de troubles bipolaires<br />
demeure, à l’heure actuelle, méconnue dans les populations<br />
avec DI. Sur la base des quelques travaux dédiés à cette<br />
question, la prévalence de ce trouble en lien avec la DI<br />
(0,9-4,8 %) semble comparable au taux retrouvé dans la population<br />
générale (3-5 %). Certains auteurs notent que dans le cas<br />
des troubles bipolaires chez les individus avec DI, l’atteinte fonctionnelle<br />
semble plus sévère que celles associées aux autres<br />
comorbidités psychiatriques dans les populations avec DI.<br />
Concernant les troubles dépressifs, les études anciennes rapportent<br />
une prévalence plus importante chez les populations avec<br />
DI qu’en population générale, cependant les études récentes suggèrent<br />
un taux comparable.<br />
Les troubles anxieux seraient plus présents dans les populations<br />
avec DI : chez les enfants et adolescents, environ 9 % versus<br />
3,5 %. Chez les adultes, cette prévalence varie entre 2 et 17 %,<br />
les études utilisant des outils plus récents l’estiment à 4 %.