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Le rapport d'étude complet - Aménagement Numérique des Territoires

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Mais ces techniques ne sont pas conformes aux règlements de voirie habituels <strong>des</strong><br />

collectivités. Ces deux techniques nouvelles génèrent moins de nuisances pour les riverains et<br />

la circulation car elles plus rapi<strong>des</strong> que le génie civil traditionnel, et elles sont moins<br />

coûteuses. Toutefois les gestionnaires de voirie peuvent se montrer réticents à attribuer <strong>des</strong><br />

dérogations : d’une part ils craignent un phénomène de « poutre » du fait du béton utilisé<br />

pour le comblement de ces tranchées et d’autre part ils craignent que ces réseaux soient<br />

excessivement fragiles du fait de leur faible profondeur.<br />

En cas de refus du gestionnaire de voirie, le projet de déploiement de la fibre peut être<br />

abandonné dès lors qu’il requiert de mettre en œuvre <strong>des</strong> techniques de génie civil<br />

traditionnel beaucoup plus coûteuses et qui impactent donc directement la rentabilité<br />

attendue par l’opérateur.<br />

<strong>Le</strong>ver les contraintes sur les techniques de génie civil à faible profondeur au niveau national<br />

nécessiterait sans doute une évolution règlementaire ou au moins une communication<br />

positive du Ministère de l’Equipement à ce sujet. La normalisation <strong>des</strong> techniques de génie<br />

civil allégé sous chaussée est en cours et elle pourrait en donner l’occasion lorsqu’elle sera<br />

acquise, outre qu’elle donnera davantage confiance dans cette technique.<br />

8.5 <strong>Le</strong>s autorisations de déploiement en parties communes<br />

Tout déploiement au sein <strong>des</strong> parties communes <strong>des</strong> immeubles requiert d’obtenir l’accord<br />

du syndic de copropriété. Théoriquement, celui-ci ne peut donner cette autorisation<br />

qu’après l’accord de l’Assemblée générale <strong>des</strong> coproriétaires. Mais Erenis, par exemple, se<br />

contente d’une autorisation de syndic sans accord préalable de l’Assemblé générale, dans<br />

les immeubles les moins stratégiques.<br />

Des copropriétaires et <strong>des</strong> syndics sont parfois réticents à autoriser le déploiement <strong>des</strong><br />

infrastructures fibre pour deux raisons :<br />

� <strong>Le</strong>s nuisances notamment sonores, d’encombrement et visuelles, pendant le temps<br />

<strong>des</strong> travaux<br />

� L’impact esthétique sur les parties communes de la pose de nouvelles infrastructures<br />

visibles si l’immeuble ne dispose pas de gaine technique ou si celle-ci n’est pas<br />

réutilisable, et qu’il faut alors poser de nouvelles goulottes ou câbles apparents.<br />

Il semble toutefois que ces considérations ne soient pas bloquantes dès lors que certains<br />

copropriétaires sont demandeurs du service fibre. <strong>Le</strong>s opérateurs réussissent à obtenir<br />

systématiquement les autorisations qu’ils demandent, au plus au bout de quelques mois (2<br />

ans dans les cas extrêmes, de source Erenis).<br />

A cet égard les syndics sont relativement habitués à ce type de travaux (interventions FT,<br />

câble et autres gestionnaires d’infrastructure). Ils attendent de l’opérateur un engagement<br />

de maintien en l’état <strong>des</strong> parties communes et seraient très probablement sensibles à un<br />

engagement sur la durée <strong>des</strong> travaux et à <strong>des</strong> mesures réductrices de « l’intensité » <strong>des</strong><br />

travaux et <strong>des</strong> perturbations qui en découleraient.<br />

Toutefois, au-delà du déploiement d’une infrastructure fibre par un opérateur, <strong>des</strong> syndics et<br />

copropriétaires s’interrogent sur la mutualisation <strong>des</strong> infrastructures <strong>des</strong> différents opérateurs :<br />

y aura-t-il une seule infrastructure fibre déployée ou plusieurs ? Une copropriété sera-t-elle<br />

obligée d’accueillir plusieurs opérateurs fibre dès lors qu’elle a autorisée l’un d’entre eux à<br />

déployer ? Au-delà de l’assurance donnée par un opérateur que son infrastructure est<br />

mutualisable, quelle sera la réalité opérationnelle ? <strong>Le</strong>s syndics apparaissent demandeurs<br />

d’un éclairage extérieur neutre sur ces questions.<br />

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