Le rapport d'étude complet - Aménagement Numérique des Territoires

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(Extrait du fascicule « Réseaux et branchements individuels électriques basse tension » élaboré par EDF - Pôle matériel et méthodes de l’Est francilien) 3.2.1.1 Adduction souterraine De façon générale, les câbles électriques sont posés en pleine terre (Cf. Annexes les caractéristiques détaillées). La pose systématique sous fourreaux n’est pas recommandée car elle nuit à la performance des câbles. En effet, ce mode de pose augmente l’échauffement du câble et contraint à réduire l’intensité admissible. Ainsi, tant que l’on est dans le domaine public, les câbles électriques de distribution, les jonctions et les dérivations pour branchement reposent en pleine terre et il n’y a pas de pose de chambres ni de regards. C’est uniquement dans le domaine privé, et à l’initiative des propriétaires, que les adductions peuvent être réalisées à l’aide de fourreaux. Dans ce cas, il s’agit de fourreaux type TPC de diamètre 63 mm. Leur utilisation est subordonnée à l’accord de leur propriétaire. Néanmoins, les traversées de chaussées, entrée de locaux, parkings, croisement d’obstacles tels qu’égout ou chambre de France Télécom font exception à cette règle. Dans ce cas chaque câble peut-être placé dans un fourreau distinct (type TPC diamètre 110mm), afin de le protéger contre les avaries que pourraient occasionner le tassement des terres, le contact des corps durs et le choc des outils métalliques à main. Bien entendu, la pose de fourreaux de réserve n’est pas prescrite. Aucune initiative n’a jamais été prise en ce sens. 20/153
3.2.1.2 Adduction aérienne Le réseau électrique de distribution chemine sur des supports béton, bois ou métal. Le choix du matériau est fonction de la charge occasionnée par les câbles. Ainsi, on trouvera quasiment exclusivement des supports béton et de plus grande résistance dans des régions montagneuses ou ventées. Les supports bois se rencontreront dans les endroits où la taille des parcelles est plus faible, et où les portées sont donc réduites. Les portées moyennes sont généralement de 15 à 35 m selon les types de zones. Les plus faibles s’observent essentiellement en région parisienne, mais des portées moyennes de 25 m y sont également observées. En zone rurale, elles sont plutôt de 30 m. La hauteur des appuis, qu’ils soient en bois ou en béton, varie entre 8 et 16 mètres (profondeur d’implantation comprise). Raccordement aérien d’un pavillon Les supports de type bois portent le plus depuis un support béton (câbles EDF à souvent des conducteurs isolés, les conducteurs nus) supports béton ou métal portent des conducteurs nus ou isolés. Les réseaux en conducteurs nus comportent 2, 4, 5, 6 voire 7 conducteurs (rarement 3) espacés entre eux de 0,30 à 0,50 mètre et faiblement écarté de l’appui. Les réseaux en conducteurs isolés se composent d’un ou plusieurs câbles isolés torsadés (4 conducteurs plus éventuellement 1, 2, ou 3 conducteurs isolés d’éclairage public. Le réseau d’éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3 conducteurs) ou d’un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés. Les branchements du réseau d’électricité sont réalisés en conducteurs nus (2 ou 4 fils) ou en câble isolé torsadé. Des programmes d’isolation sont décidés annuellement. Raccordement aérien de 3 pavillons depuis un support béton (câbles EDF à conducteurs isolés) Les appuis font partie des ouvrages de distribution publique de l’électricité. A ce titre, ils sont et demeurent la propriété de la Collectivité (cf. chapitre 3 de la convention type « opérateurs ») et ceci quel que soit leur mode de financement : 21/153
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