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ultreïa - Schweizerischen Vereinigung der Freunde des Jakobsweges

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nous attend. Le brouillard matinal<br />

se déverse par-<strong>des</strong>sus les monts<br />

comme la mousse débordant d’une<br />

baignoire. Nous suivons le chemin<br />

<strong>des</strong> crêtes, signalé presque tous les<br />

50 m par un poteau, à travers les<br />

alpages jusqu’au légendaire Alto<br />

del Hospital culminant à 1210 m.<br />

Seul un abri de bétail rappelle qu’il<br />

y avait jadis un refuge. Après un<br />

<strong>der</strong>nier regard sur le lointain Acebo,<br />

nous <strong>des</strong>cendons sur Mortera.<br />

Dans l’unique bar, nous profitons<br />

de nous ravitailler, car à Borres,<br />

il y a juste un hébergement, grâce<br />

auquel l’itinéraire <strong>des</strong> crêtes (distance<br />

: 26 km ; montée : 1031 m ;<br />

<strong>des</strong>cente : 1297 m) est faisable,<br />

mais aucune possibilité de se ravitailler.<br />

Rien.<br />

Ici et maintenant !<br />

23.07.08 : La Isla. Pas le temps de<br />

réfléchir. Toute l’énergie que nous<br />

avions mise dans nos discussions<br />

Cathédrale d’Oviedo<br />

ULTREÏA No 43 - Mai 2009<br />

PELERINAGE / PILGERN<br />

lors de l’aller, nous la mettons dans<br />

nos efforts à ne pas perdre notre<br />

chemin. L’avantage en est que nous<br />

sommes pleinement ici et maintenant,<br />

et non perdus dans nos<br />

pensées.<br />

C’est à l’albergue de O Padrón, avant<br />

Fonsagrada, que je pris conscience<br />

à quel point nos rencontres étaient<br />

extraordinaires. Car de tout pèlerin<br />

croisé, nous savions que nous ne le<br />

retrouverions plus, puisqu’il partait<br />

dans la direction opposée. Alors,<br />

carpe diem !<br />

Une infrastructure mo<strong>des</strong>te<br />

Pendant la première quinzaine de<br />

juillet, à midi ou le soir, nous avons<br />

rencontré 15 à 20 pèlerins. A Oviedo,<br />

à cause du début <strong>des</strong> vacances<br />

de la mi-juillet, le gîte de 18 places<br />

accueillait 30 pèlerins ! Mais souvant<br />

nous étions les seuls hôtes.<br />

Contrairement au Camino francés,<br />

les possibilités d’hébergement et de<br />

ravitaillement sont bien plus rares.<br />

Cela nous obligeait à prévoir avec<br />

une certaine anticipation nos étapes.<br />

La plupart <strong>des</strong> refugios sont<br />

<strong>des</strong> anciennes écoles. Le gîte le plus<br />

spartiate fut celui de Pardellas : une<br />

ruine, sans aucune infrastructure,<br />

sans toilettes. Mais pour nous, pèlerins<br />

mo<strong>des</strong>tes, l’endroit était sans<br />

pareil.<br />

A côté de cela, il y avait aussi <strong>des</strong><br />

hébergements tenus avec beaucoup<br />

d’amour et de dévouement.<br />

Plusieurs resteront à jamais gravés<br />

dans ma mémoire, surtout ceux de<br />

Bodenaya, Oviedo et Piñeres, ainsi<br />

que la chambre pour pèlerins de<br />

l’hôtel « El Bufón » à Riego pour 20<br />

euros.<br />

Gregor Ettlin (Rés. : fag)<br />

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