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Lettres du P. Henri Planchat

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Notre plus affectueux souvenir et la bénédiction de notre P. Supérieur à tous vos frères et à vousmême.<br />

Notre bon Supérieur regrette bien de ne vous avoir pas vu lors de votre dernier passage à Paris. Les<br />

besoins d’Arras sont un peu pressants, l’embarras d’y satisfaire ayant tardé un peu à répondre. Notre frère André<br />

se fortifie de jour en jour dans son heureuse convalescence. Marie Immaculée l’a sauvé.<br />

Tout à vous...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

A Arras, cher ami, MM. Sadron et Leclerc sont souffrants et obligés de se ménager, ainsi que M.<br />

Guillot. M. Halluin reste seul avec M. Brouand pour 250 enfants.<br />

A Vaugirard, M. André, malade, MM. Ferdinand et Lucien rappelés comme appartenant à la réserve.<br />

Nos difficultés sont grandes.<br />

170 - à M. Florent Caille<br />

Remarquons le titre de Très Honoré Père Le Prevost.- Séruzier est un postulant -- l’abbé MANGOT est<br />

conseiller spirituel. -- Allard est un postulant. -- on espère <strong>du</strong> renfort en personnel.<br />

Mon bon Frère Caille,<br />

Vaugirard, 18 décembre 1863<br />

(fête de l’attente de la T. S. Vierge)<br />

Notre Très Honoré Père, trop souffrant, pour un peu longtemps peut-être (recommandez-le bien à<br />

toutes les prières possibles), pour vous l’écrire lui-même comme il l’aurait voulu, me charge de vous témoigner<br />

toute sa joie et toute sa reconnaissance pour la générosité avec laquelle vous vous êtes sacrifié au bien de la<br />

pauvre maison d’Arras.<br />

De notre côté, nous faisons un vrai sacrifice en vous envoyant de suite, les yeux fermés sur les besoins<br />

de notre atelier de cordonnerie, le jeune Séruzier, porteur <strong>du</strong> présent message, jeune homme intelligent, de<br />

bonne tenue et vraiment désireux de faire un peu de bien. Sans doute nous voudrions que ce cher enfant eût 20<br />

ans au lieu de 16, mais le bon Frère Marcaire le guidera charitablement. Pour le spirituel qui chez lui est droit et<br />

solide, M. l’abbé Mangot le soutiendra et perfectionnera; tout ira donc bien pour le mois que ce jeune homme<br />

doit passer à Amiens.<br />

Nous pensons en effet qu’au bout de ce temps M. Mitouard se trouvera suffisamment remis pour<br />

aborder son importante tâche d’Arras. Lui seul, et non également M. Léon, pourra suffire à cette tâche et<br />

préparer à M. Sadron la possibilité d’un repos à Vaugirard. Allard ne peut absolument en ce moment quitter<br />

l’atelier des bronzes.<br />

Tout à vous, mon bon Frère, et à M. Marcaire, dans les Cœurs Sacrés de Jésus, de Marie et de Joseph,<br />

attendant tous deux la naissance <strong>du</strong> divin Enfant ...<br />

Notre bon Père en échange de vos prières offrira pour vous ses souffrances.<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

P.S. de M. Le Prevost:<br />

Mon indisposition, bien cher ami, n’a rien, je pense, de dangereux (ce sont seulement des<br />

hémorroïdes assez violentes pour être fort incommodes et douloureuses).<br />

Je vous embrasse affectueusement, ainsi que nos frères.<br />

Votre ami et Père, Le Prevost<br />

vous.<br />

Mille respects à l’abbé Mangot; c’est une joie pour moi de le voir de nouveau veiller sur<br />

19 décembre<br />

Je viens de recevoir votre lettre d’hier; vous faites très bien de ménager M. Mitouard;<br />

laissez-le se remettre avant de songer à l’envoyer à Arras. Avec M. Léon Guichard, M. Halluin peut<br />

prendre mieux patience; je vous sais bien bon gré, ainsi qu’à mon f. Marcaire, de l’empressement que<br />

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