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Lettres du P. Henri Planchat

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J’ai pensé plusieurs fois qu’il devait vous être pénible de laisser ignorer à Eugène votre séjour si près<br />

de lui. Quand je pense à cette angoisse de votre cœur maternel, je me trouve si indécis sur ce que je ferais à<br />

votre place, que je ne trouve autre chose à faire que de décharger pour vous cette perplexité dans le Cœur de Jésus,<br />

et de lui dire, à ce Cœur si affligé, parce qu’il est si tendre: “Inspirez à ma bonne Mère ce qui est le mieux<br />

pour Eugène et pour elle”.<br />

Ce qui a ren<strong>du</strong> ces pensées plus vives dans mon esprit, c’est une lettre que je viens de recevoir<br />

d’Arzeu, en réponse à la mienne, datée de Duclair, pendant le petit voyage en compagnie de M. Le Prevost.<br />

Cette lettre est excellente. Eugène y montre, non seulement de très bonnes dispositions, mais une grande énergie<br />

à les soutenir. Il a, par sa patience, su rendre sans gravité, sans conséquence, une punition, la première de toutes,<br />

depuis son entrée à la compagnie, laquelle pourtant était le résultat d’une inadvertance inexplicable d’un chef<br />

subalterne; et c’est votre souvenir qui l’a ren<strong>du</strong> si fort contre lui-même. Si vous aviez un moyen de lui faire passer<br />

les livres essentiels pour l’étude de l’espagnol, je croirais la chose fort utile, parce qu’il ne peut s’absorber<br />

dans l’étude de l’arabe, et que dans l’absence de toute bibliothèque, l’étude est sa seule distraction. Il paraît<br />

désœuvré; ce qui explique son ennui; ce qui, de plus, n’est pas sans danger.<br />

Adieu, chère et bonne Mère, non seulement je me porte bien, mais je suis gras et frais; tout le monde<br />

m’en fait compliment.<br />

La famille Elambert est toute réunie à Provins; Maria me dit que tout le monde va bien.<br />

50 - à la Société St Régis<br />

Abus de bureaucratie? le couple a disparu de Grenelle.<br />

Votre fils respectueux, qui vous embrasse de cœur...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Grenelle, 17 octobre,1857<br />

17 ème jour <strong>du</strong> mois des SS. Anges<br />

Prière à MM. de S. Régis de vouloir bien pousser avec toute la diligence possible le futur mariage de<br />

Pierre OSPITAL et Antoinelle SIGOBERT.<br />

Le futur seul a ses parents, qui connaissent la future et dont le consentement est assuré d’avance. Je<br />

viens d’écrire pour le demander.<br />

51 - à la Société S. Régis<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Grenelle, 29 ème jour des SS. Anges, année 1856 ou 1857<br />

Prière à MM. de S. Régis de vouloir bien presser le futur mariage COUGNET et BOUQUET. J’écris<br />

aux parents <strong>du</strong> futur pour le consentement dont on est moralement sûr.<br />

SUQUET et DUCOURRAY, mariés civilement par abus des papiers de la Société, ont disparu de<br />

Grenelle, sans que j’aie pu découvrir leur trace.<br />

52 - à sa mère<br />

à Alger<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Le Père est revenu de son voyage en Normandie. -- Un ministère spécial pour la Toussaint explique le retard à<br />

écrire; -- “les grands jours que nous traversons”: la Toussaint et le mois des défunts?<br />

Eugène est encore en Afrique, où il subit les conséquences de sa punition; -- Maria est à Provins.<br />

Mme <strong>Planchat</strong> possède une maison à BLIDAH (à 48 km d’Alger); elle essaie de vendre ses propriétés. -- Le<br />

Père <strong>Henri</strong> a des soucis financiers pour ses oeuvres.<br />

Vaugirard, 6 novembre 1857<br />

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