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Lettres du P. Henri Planchat

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271 - à M. Decaux<br />

MOURET: un Confrère; -- M. Blanchetière, viendrait loger à Ste-Anne? et la Communauté qui y viendra<br />

bientôt? (clôture religieuse) -- le Secrétariat de la Société S. V. de Paul se trouve au numéro 6 de la rue de<br />

FURSTENBERG, autrefois appelée rue Garancière.<br />

Monsieur et cher Président,<br />

Paris, 6 novembre 1867<br />

(mercredi dans l’octave de la Toussaint)<br />

Nous vous sommes vivement reconnaissants <strong>du</strong> souvenir que vous avez gardé de l’appel que nous<br />

vous faisions naguère pour obtenir à Ste-Anne le secours de quelques confrères dévoués. M. Mouret nous en a<br />

préparé un, dimanche dernier, qui est le chef désigné <strong>du</strong> secrétariat de la rue de Fürstemberg.<br />

J’ai seulement, en mon nom et en celui de M. Le Prevost, une petite observation à faire au sujet de<br />

l’habitation que ce bon confrère va prendre prochainement à Ste-Anne. Puisqu’il y a maintenant à Ste-Anne<br />

trois chambres à feu [ i. e. où l’on peut chauffer], nous désirons vivement que l’unique chambre de ce genre<br />

existant dans le corridor de la communauté nous soit réservée. Bien que nous ne puissions pas encore occuper<br />

Ste-Anne, comme Dieu nous fera sans doute la grâce de l’occuper selon votre désir si légitime, nous regardons<br />

déjà le corridor comme notre clôture.<br />

Tout vôtre en s. Vincent ...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

272 - à M. Decaux<br />

BLANCHETIERE: un Confrère.<br />

Monsieur et cher Président,<br />

Paris, 27 novembre 1867<br />

Je vous envoie ci-inclus une lettre <strong>du</strong> Père Pica [barnabite d’origine italienne]. Son nouveau<br />

Provincial ne connaissant pas les œuvres, lui rend difficile la continuation de la Ste-Famille italienne de Ste-<br />

Anne, en exigeant qu’elle ne se tienne plus à 8h. <strong>du</strong> soir. Notre petit Conseil, présidé par M. Girard [futur<br />

novice s.v.], ne voit pas d’inconvénient pour le patronage à concéder provisoirement, la chapelle le dimanche à<br />

6h. et 1/2. Mais il ne veut répondre qu’après avoir connu votre pensée et vos désirs là-dessus.<br />

Priez, s’il vous plaît et faites prier au Conseil de Paris, pour nos 80 Premières Communions à Ste-<br />

Anne le 12 décembre. La Confirmation sera le 15 à 4h. de relevée par Mgr AMANTON; il serait peut-être bon<br />

d’en donner avis aux Conférences pour leurs pauvres dont nous serions heureux de faciliter la Confirmation.<br />

Je n’ose m’adresser positivement à votre bourse déjà si épuisée par Ste-Anne; je ne puis néanmoins<br />

vous cacher que jamais la part que je dois prendre dans les charges ordinaires <strong>du</strong> patronage, jamais non plus la<br />

grande affaire de la Première Communion, ne fut plus lourde ni plus pénible pour moi.<br />

Dimanche à 4h., deux baptêmes d’a<strong>du</strong>ltes à la chapelle de Ste-Anne, gracieusement concédée par M.<br />

le Curé. M. Blanchetière doit être parrain. Quel excellent confrère!<br />

Combien je serais heureux si vous et Mme Decaux pouviez assister le jeudi 12 à notre Première<br />

Communion!<br />

Tout à vous...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

273 - à M. Decaux<br />

Vaugirard, 4 décembre 1867<br />

(5 ème jour de la neuvaine de l’Immaculée Conception)<br />

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