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Préparez-vous bien à la fête de saint François de Sales, l’un de nos patrons. Tâchez de dater d’un jour<br />
de son octave une lettre pour l’abbé Faÿ, le pressant de vous indiquer quand vous pouvez espérer aller rejoindre,<br />
à Chaville, vos excellents camarades qui vous attendent impatiemment.<br />
Je vous envoye en étrennes un charmant petit livre respirant le parfum de notre bon saint François de<br />
Sales. Je vous donne pour bouquet spirituel de 1865 cette parole si suave de notre saint; je ne la sais que quant<br />
au sens: “On dit que les lièvres dans nos montagnes sont blancs à force de manger de la neige. Communiez souvent<br />
et la céleste nourriture <strong>du</strong> corps et <strong>du</strong> sang de N. S. Jésus-Christ rendra votre âme toute blanche.” Je vous<br />
souhaite donc, bien cher enfant, pour 1865, non seulement fidélité à vos communions, mais empressement à<br />
saisir toutes les occasions d’en augmenter le nombre. D’ici à Pâques j’en aurai bien besoin d’une en plus par<br />
semaine, par exemple le mercredi, à votre saint patron [Joseph], moitié pour Charonne, moitié pour mes 50<br />
Premières Communions de Vaugirard. Ainsi a fait Charles, et cette augmentation de communions lui a donné tel<br />
empire sur lui-même et telle paix qu’une joie profonde respire en toute sa physionomie. Votre bonne protectrice<br />
à tous deux en a été frappée. Sans doute, il faut que vous fassiez effort sur votre caractère pour obtenir ce que je<br />
vous propose. Mais je vous sais en bonne voie, et d’ailleurs c’est la communion même qui vous aidera.<br />
Charles, le 8 décembre, a fait sa consécration à Marie Immaculée, comme persévérant de l’Immaculée<br />
Conception. N’oubliez pas de vous donner de cœur à Marie, conçue sans péché, comme il s’est, lui, donné<br />
extérieurement à elle.<br />
Votre ami et père en N. S.,<br />
l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />
Mille choses affectueuses et assurance de prières à tous ces Messieurs [les religieux S. V.], surtout au<br />
si bon et si dévoué M. Guillot.<br />
Je demande qu’on prie pour ma mère toujours bien tristement malade.<br />
219 - à M. Cauroy<br />
Peur des études de grec? -- écrivez-moi un mot.<br />
Mon bon petit Joseph,<br />
Vaugirard, 7 février 1865<br />
(St-Romuald, 11 heures 1/2 <strong>du</strong> soir)<br />
Votre remerciement à Mme Corcelet, votre réponse à ma lettre, se sont fait un peu attendre. Je devine<br />
bien pourquoi: le grec vous effraye; la petite tête en souffre. Allons, bon ami, je trouverai bien meilleures<br />
paroles pour vous consoler et réconforter quand vous m’aurez vous-même conté vos peines avec votre naïveté<br />
ordinaire. Moi, je ne me décourage pas <strong>du</strong> tout pour vous. Je compte sur Marie et Joseph, qui vous en ont bien<br />
fait surmonter d’autres.<br />
220 - à M. l’abbé Maignien<br />
Curé de N. D. de la Croix<br />
Votre ami et père en N. S.,<br />
Respect envers les compétences des paroisses -- Régis est un autre nom de Viallon?<br />
142<br />
Monsieur le Curé,<br />
l’Abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />
Charonne, 9 février 1865