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Lettres du P. Henri Planchat

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esoins que je me suis créés, en dehors de mes devoirs rigoureux d’aumônier, bien que tout à fait dans l’esprit<br />

de ces devoirs et en faveur d’une classe malheureuse d’enfants attardés, qui n’est nulle part exclue de nos<br />

patronages. Mais encore je m’aperçus très bien, aux observations et réponses de notre cher confrère, qu’il<br />

saisissait parfaitement la distinction entre les besoins courants <strong>du</strong> patronage et les besoins spéciaux représentés<br />

par l’aumônier et par ses travaux personnels: donc:<br />

a) Je ne pouvais refuser l’offre toute spontanée d’un ami;<br />

b) J’ai, en toute conscience et sincérité, nettement posé, très bien fait apprécier la distinction, qui<br />

paraît n’avoir pas été saisie par tous au Conseil de Paris.<br />

2° Quatre ou cinq Conférences (je me rappelle en ce moment celle de Bercy, à laquelle je ne pensais<br />

point tout à l’heure et dont j’ai longtemps conservé plusieurs lettres), m’adressent des enfants, découverts,<br />

secourus même par elles, afin que je leur fasse faire la Première Communion. Souvent les confrères me les<br />

amènent, m’apportant une sorte de note ou dossier revêtu <strong>du</strong> timbre de la Conférence. A mon tour, à l’époque<br />

des Premières Communions, j’annonce à ces Conférences que je suis heureux d’avoir rempli la tâche souvent<br />

bien rude, toujours très coûteuse, acceptée pour leur complaire. Je les invite à augmenter, par la présence de<br />

quelque délégué, la pompe et la joie de notre messe de Première Communion. J’ajoute humblement qu’un petit<br />

secours de leur part me serait bien utile.<br />

Trouveriez-vous meilleur, Monsieur et cher Président, qu’au moment où la Conférence me présente<br />

un enfant, je lui tinsse ce langage: “Merci mille fois de me donner une âme à cultiver et à sauver; seulement<br />

cette Première Communion si aventurée, si j’arrive à la réaliser, ce ne sera qu’au prix de 60 f. de dépenses<br />

(premiers vêtements de travail bien souvent, ventes trimestrielles, collations <strong>du</strong> catéchisme <strong>du</strong> soir, nourriture<br />

pendant la retraite, habillement de Première Communion); je me vois forcé de vous demander moitié de la<br />

dépense que l’expérience me montre inévitable”?<br />

Tout vôtre en S. Vincent et en S. Joseph ...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

303 - à un jeune patronné<br />

Mon cher ami,<br />

Charonne, 1870<br />

J’ai le chagrin de ne pas vous voir bien exact au patronage depuis quelque temps. La belle fête de<br />

[espace ouvert] serait une excellente occasion d’y revenir.<br />

Je vous attends donc dimanche prochain, au plus tard la veille ou le jour de la fête.<br />

Votre ami dévoué<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong><br />

prêtre aumônier<br />

304 - à M. Jules Dumont<br />

283, rue St-Jacques Paris<br />

Cher ami,<br />

Charonne, 22 avril 1870<br />

Vendredi de Pâques<br />

Peut-être vos Pâques sont déjà faites. Si elles ne l'étaient point encore et que vous tinssiez à moi,<br />

venez me trouver ici, soit demain, tout le jour, soit dimanche dans la matinée, soit lundi jusqu'à 1h., soit jeudi de<br />

1h. à 4h., soit enfin le 30 avril de 5h. à 10h. <strong>du</strong> soir, ou la matinée <strong>du</strong> l er mai. Ce sont là les deux derniers jours<br />

des Pâques.<br />

Tous mes respects à votre bonne mère,<br />

l'abbé <strong>Planchat</strong><br />

305 - à une mère de famille<br />

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