Lettres du P. Henri Planchat

votre Frère, l’Abbé Planchat,
qui pense chaque jour au saint autel à ses bons petits enfants de la maîtrise d’Angers et réclame leurs
prières pour Ste-Anne et pour lui-même.
P.S. de M. Le Prevost
Cauroy.
Mon bien cher ami,
Je n’ai rien à ajouter à ce que vous dit très exactement M. Planchat concernant notre jeune
Nous espérons vous voir bientôt; nous désirerions que votre séjour parmi nous fût arrangé
de manière que vous puissiez assister à la fête de St Vincent de Paul, le 19 juillet. Probablement
alors seriez-vous chargé de chanter la grand-messe, parce que, notre ordo romain rejetant la fête au
24, aucun de nous ici ne pourrait chanter la messe de St Vincent de Paul le 19.
M. Boiry semble aller un peu mieux; il garde sa gaieté et ne paraît avoir aucune inquiétude
sur sa santé. Le médecin de Paris a jugé sa maladie comme celui d’Angers, en prescrivant toutefois
un régime différent. M. Tulasne (à Chaville) me dit que ce mal n’est pas inguérissable.
Assurez tous nos frères de mes sentiments affectueux et dévoués, et prenez-en vous-même
une part bien et très large.
Votre ami et Père en N. S.
Le Prevost
290 - à un Confrère de St V. de P.
L’Œuvre de Ste-Anne existait à la rue de la Roquette et elle s’est transférée au 6, rue des Bois, devenue ensuite
42, rue Planchat; le Père Henri commença à y œuvrer en 1863. -- Si l’on doit supprimer les deux légères
réfections, les jeunes ne pourront résister toute la journée au Patronage.
Monsieur et cher Confrère,
Paris, 30 ème jour du mois du Sacré-Cœur 1869
Votre constante bienveillance pour nos œuvres m’encourage à vous dire en toute simplicité l’extrême
détresse du Patronage Ste-Anne;
Elle est telle qu’on parle de supprimer les deux légères collations qui se donnent le dimanche, depuis
20 ans que l’œuvre existe. Un tel expédient porterait un double préjudice; sa population ne sera jamais assez
nombreuse pour le quartier; elle diminuerait notablement. Ceux qui resteraient, passeraient-ils le dimanche
entier avec nous? Cela pourtant est si nécessaire pour qu’ils conservent leur petite instruction chrétienne et
prennent sérieusement l’habitude de sanctifier le jour du Seigneur.
Mais, nous l’espérons, la Providence bénira l’appel que j’adresse à nos chers confrères à l’occasion de
cette petite fête annuelle; et l’œuvre pourra continuer le peu de bien qu’elle fait. (Voir la notice.)
Tout vôtre dans les Cœurs de Jésus et de Marie,
l’abbé Planchat, prêtre
aumônier
Une aumône
en faveur du Patronage des Apprentis et des jeunes ouvriers
du Faubourg Saint--Antoine et des Œuvres spéciales qui s’y rattachent.
Ces Œuvres sont:
1° L’entretien de la Chapelle;
2° L’Œuvre des premières Communions d’adultes, Apprentis et Jeunes Ouvriers. Cette Œuvre
comprend le catéchisme du soir, soutenu par des encouragements divers; -- Les Retraites: deux de première
Communion et deux de Confirmation chaque année. Pour la première Communion, les jeunes gens sont nourris
quatre jours et habillés en grande partie.
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