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Lettres du P. Henri Planchat

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Vous le voyez, j’ai échoué dans ma démarche auprès de l’Abbé Sibon (voyez la lettre ci-incluse en<br />

réponse à l’invitation faite en votre nom de présider la réunion générale à Ste-Anne des Petites Conférences le<br />

jour de l’Ascension); si vous me croyez en position d’en faire une autre [démarche], quelque surchargé que je<br />

me trouve, je suis tout prêt.<br />

191 - à M. l’abbé Demante<br />

Tout à vous en s. Vincent...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

MOUTIER, Léopold: entré le 6 janvier 1862 -- profession le 10 octobre 1863 -- sorti en 1871 -- préparatifs de la<br />

promenade-- recherche de bienfaiteurs..-- Serez-vous des nôtres un jour?<br />

Mon bien cher Monsieur Demante,<br />

Charonne, 25 avril 1864<br />

(S. Marc)<br />

Je le comprends, à Bonneuil, comme à St-Paul, votre cœur charitable a souvent des élans qui<br />

dépassent vos ressources; vos bonnes filles des Sœurs le savent assez pour pleurer chaque jour votre départ.<br />

C’est chose bien convenue; vous ne vous chargez pour nos jeunes 50 jeunes gens que de la boisson<br />

seulement; vous direz un Ave pour qu’au lieu de 20 francs j’en trouve 30 pour la promenade; Dieu seul sait où,<br />

peut-être il vous enverra quelque bonne âme à qui vous pourrez parler de vos détresses.<br />

M. Moutier, directeur laïc <strong>du</strong> Patronage, viendra la veille de la Pentecôte (14 mai) au plus tard,<br />

prendre ses dispositions à Créteil et à Bonneuil pour la promenade. Il vous verra pour savoir définitivement si<br />

l’organiste peut céder un peu son orgue et ce que nous chanterons, soit à la messe, soit au Salut.<br />

Vous aviez sans doute, mardi dernier, vu la famille DE MARBEAU et su s’il y aurait moyen pour nos<br />

jeunes gens de faire un tour dans le grand parc. On me parlait samedi dernier de l’intelligente et généreuse<br />

charité de cette famille. Je demande chaque jour à Dieu que votre aimable in<strong>du</strong>strie -- pour me mettre en rapport<br />

avec cette famille, au profit de Ste-Anne -- obtienne plein succès. Vous saurez sans doute le lundi de la<br />

Pentecôte si la famille devra se trouver à son Château le jour de la première Fête-Dieu.<br />

Tout à vous dans les Sacrés Cœurs et dans l’espoir d’une fraternelle union<br />

quelque jour.<br />

L’Abbé <strong>Planchat</strong> prêtre<br />

Deux feuilles <strong>du</strong> culte perpétuel de Saint Joseph pour vos deux bonnes Sœurs. Nous venons d’ouvrir<br />

un registre à la maison des Orphelins de Vaugirard.<br />

192 - à sa mère<br />

Nous avons tous, dans la famille, un tempérament nerveux impressionnable. Maria a besoin d’une solitude<br />

prolongée. -- Tentation de faire un voyage trop fatigant.<br />

Chère et bonne Mère,<br />

Vaugirard, 2 ème jour <strong>du</strong> mois de Marie 1864<br />

J’ai su par Madame la Supérieure de l’Abbaye-aux-Bois combien vous étiez peinée de la résolution<br />

qu’a prise Maria de prolonger le repos complet si nécessaire à sa santé. Vous le savez mieux que moi, ma bonne<br />

Mère, Dieu a permis que tous nous ayons tempérament nerveux extrêmement impressionnable. De nous tous,<br />

éprouvés chacun à notre tour un peu fortement, Maria, vous le reconnaissez, est la plus délicate. Rien d’étonnant<br />

donc que ses nerfs soient ébranlés et qu’ils aient besoin, pour se remettre, de quelques mois d’une solitude<br />

entière. Ainsi le jugent les médecins savants, vénérés et d’un entier désintéressement. Je fais appel, chère et<br />

bonne Mère, à votre si vive et si constante tendresse pour nous tous, pour Maria en particulier, à cette tendresse,<br />

seule cause <strong>du</strong> cuisant chagrin que vous éprouvez, que je partage et dont je voudrais pouvoir, en conscience,<br />

faire cesser immédiatement la cause. Le repos que Maria s’est choisi est le repos nécessaire; vous ne voudrez<br />

pas le troubler d’une façon pleine de dangers pour cette chère enfant. Mais, chère et bonne Mère, vous détruiriez<br />

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