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Lettres du P. Henri Planchat

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358 - à M. Derny<br />

Urgence<br />

Préparer la retraite est chose urgente. -- Des chapelets à trouver. -- Confirmation remise indéfiniment? --<br />

Famille Dahel: concierge à Charonne.<br />

Cher ami,<br />

Mazas, 3 ème Division n o 11 --- 12 mai 1871<br />

Vous êtes accablé de tant de travaux et de préoccupations; vous n'avez peut-être pas encore pensé au<br />

placement de la retraite. Cependant il ne reste plus guère à Renard que le temps pour préparer le placement et le<br />

cahier d'appel; car je crois l'appel <strong>du</strong> matin et <strong>du</strong> soir plus nécessaire que jamais, ainsi que sa vérification.<br />

Il y aurait aussi à voir s'il reste assez de chapelets pour tous les enfants; car pour les enfants comme<br />

pour moi les prières ne furent jamais plus nécessaires.S'il manquait de chapelets, M. Alcan. no 11, rue d'Arras ne<br />

refuserait pas d'en donner, en considération de ma captivité. En son absence M. Letaille les donnerait. Vous<br />

savez que M. Letaille accorde toujours les cachets de l ère Communion; ils seraient à préparer bientôt. Si la<br />

Confirmation est indéfiniment remise, il serait bon de les donner dimanche, après la Première Communion.<br />

Je suis plein d'espoir que la Ste Vierge bénira vos généreux efforts pour cette Première Communion<br />

qui se fait pendant son mois. Je prie pour cela. Priez pour moi; je ne me décourage pas; mais ma pauvre tête se<br />

fatigue.<br />

Votre ami reconnaissant<br />

l'abbé <strong>Planchat</strong><br />

Mille choses à tous, sans oublier la famille Dahel.<br />

J'ai trop de vin -- Un litre pour trois jours, c'est largement assez. J'en ai en ce moment presque deux<br />

litres d'avance. Alternez, s'il vous plaît, entre le vin et le lait.<br />

359 - à M. Louis Lantiez<br />

par la Concierge <strong>du</strong> Patronage<br />

Le Père Lantiez s’apprête à prêcher une retraite: voici de la matière; c’est le fait d’Alfred VILLIST, celui<br />

d’HERMENT et celui de Ferdinand METZGER et de quelques cas de mort subite.Travail à la sacristie pour<br />

économiser le chauffage -- Ste-Eugénie et la Roche-Guyon: des hôpitaux de l’époque? -- Un prud’homme est<br />

un magistrat chargé des différends entre patron et employés. -- L’excellent prêtre serait l’abbé de Broglie?<br />

Mon bon Monsieur Lantiez<br />

Mazas, (3 ème Division) 12 mai 1871<br />

Il me vient en pensée de rédiger à l’intention de votre retraite, objet habituel de mes pensées, une<br />

notice sur les trois jeunes gens ayant fait leur Première Communion à Ste-Anne et qu’il m’a été donné de voir<br />

aller à Dieu cet hiver passé.<br />

Par une des plus froides après-midi de décembre 1870, Madame X, l’excellente mère de Fernand,<br />

notre protégé, entre à la sacristie, où je faisais toutes choses pour économiser un feu: “Comment, ma bonne<br />

Dame, vous venez de la rue Sully par cette neige?” -- “Je viens pour un malade, et pour un malade pressé. Vous<br />

vous rappelez Alfred Villist, ce cousin que Fernand a eu tant de peine, dans le temps, à amener avec lui au<br />

catéchisme; vous croyez peut-être qu’il a oublié le Patronage, parce qu’il n’est guère revenu. Pas <strong>du</strong> tout, chaque<br />

fois que nous nous sommes vus depuis trois ans, ses parents et nous, il a parlé de vous. Mais son patron le tenait<br />

tant, et lui, avec sa grande taille, il est si timide, que pour venir une fois de temps en temps, il n’osait pas. Il a su<br />

que cet été vous aviez cherché après lui dans la rue des Partants, à l’occasion d’une crise de son mal, et que vous<br />

ne l’aviez pu trouver. Aussi quand je lui ai parlé de vous, avant-hier, en passant la nuit près de son lit: “Ah! qu’il<br />

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