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Lettres du P. Henri Planchat

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206 - à sa mère<br />

La rue Neuve--Ste-Geneviève devient rue Tournefort. - Un logement vous attend chez les Bénédictines.<br />

Charonne, 1 er novembre 1864<br />

La Toussaint<br />

Chère et bonne Mère,<br />

Sans perdre de temps, je vous annonce avec bonheur qu’il se trouve libre chez les dames<br />

Bénédictines, rue Tournefort, 16, (ainsi est changé le nom de la rue Neuve Ste-Geneviève) un appartement<br />

convenable, et que Mme la Prieure est heureuse de recevoir la sœur de la vénérable Mme Laforêt.<br />

Seulement l’appartement ne sera complètement libre que lundi prochain. Les meubles ne peuvent<br />

donc y être portés que ce jour. Peut-être feriez-vous bien de ne vous y installer que mercredi 9 courant. C’est <strong>du</strong><br />

reste le jour de notre bon saint Joseph qui commença de vous rendre la vie.<br />

207 - à sa mère<br />

Votre fils soumis, qui vous embrasse tendrement,...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong><br />

Un déménagement de Châlons avec moi? ou avec le cousin Alfred Molleveaux? -- une visite chez les parents à<br />

Avize et à Pierry (lesquels?) -- suite: à la lettre <strong>du</strong> 15 novembre 1864.<br />

Chère et bonne Mère,<br />

Vaugirard, 4 novembre 1864<br />

S. Charles<br />

Soyez sans inquiétude pour votre déménagement, arrêté dans ses moindres détails dès hier, aux<br />

dépens de mes malades, même les plus pressés. Nous avons pris, Maria et moi, les précautions convenables pour<br />

l’argenterie et pour les papiers. Une personne sûre prépare les paquets et ne quittera pas d’une minute les<br />

déménageurs. Je serai là moi-même pour donner le coup d’œil <strong>du</strong> maître lundi prochain, jour de l’enlèvement.<br />

Maintenant, chère et bonne Mère, laissez-moi vous faire une demande. J’étais bien triste quand je ne<br />

pouvais pas même recevoir une lettre de vous. J’éprouvais le besoin de me dédommager en vous embrassant<br />

vingt-quatre heures plus tôt. Si vous me permettez de venir vous prendre à Châlons et de vous con<strong>du</strong>ire moimême<br />

chez ces dames Bénédictines, où je tâcherai que, même pour ce trop court passage <strong>du</strong> dépôt de vos<br />

malles, vous ne soyez pas trop mal installée?<br />

Peut-être vous préféreriez que notre cousin Mollevaux fasse ce petit voyage et jette lui-même un coup<br />

d’oeil sur votre nouvel intérieur. En ce cas, vous n’avez qu’à lui écrire. Peut-être, il est vrai, cela le dérangeraitil<br />

plus que moi, à qui certes un petit voyage ne peut pas faire de mal. Je partirais mardi, de grand matin, ou<br />

même lundi soir, en sortant de ranger provisoirement votre appartement. Nous pourrions, si vous le vouliez,<br />

aller faire ensemble une visite à nos parents d’Avize et de Pierry.<br />

Adieu, chère et bonne Mère; je vous embrasse de cœur, tout ému de la pensée de vous embrasser<br />

bientôt en effet et de passer peut-être deux bons jours pleins avec vous.<br />

Votre fils...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

J’attends votre réponse pour prendre mes petites dispositions en vue d’une petite absence.<br />

208 - à la Société St Régis<br />

Cf. lettre <strong>du</strong> 24 septembre 1864.<br />

Charonne, 8 novembre 1864<br />

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