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Lettres du P. Henri Planchat

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Parmi ce prochain, objet de vos prières, vos parents nourriciers, votre bienfaitrice, la Communauté de<br />

S. Vincent, votre mère spirituelle, votre Père Supérieur de Paris, celui de Metz, enfin moi-même, ne serons pas<br />

oubliés, n’est-ce pas?<br />

Je vous embrasse de tout cœur...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

Je rouvre ma lettre pour dire mille choses au bon Père Lantiez, et à tous les Frères de Metz; bonsoir ou<br />

bonjour à tous.<br />

149 - à M. Baloche<br />

Baloche: confrère de S. V. de Paul qui vient de perdre une petite fille; un autre Baloche est prêtre.<br />

Paris, 1 er avril 1863<br />

Mercredi Saint<br />

Monsieur et cher confrère en Saint Vincent,<br />

La nouvelle de votre affreux malheur m’a été donnée dimanche soir à mon retour d’Arras par la<br />

concierge de notre maison des Jeunes Ouvriers de la rue Montparnasse, amie de votre concierge <strong>du</strong> 90.<br />

Je prends, croyez-le bien, la plus vive part à votre profonde affliction. J’ai, bien des fois déjà,<br />

recommandé au saint autel Madame Baloche et vous, encore plus que la chère défunte.<br />

Oh! pour elle, elle est heureuse; avant d’avoir connu le monde et les dangers de la vie à part où peutêtre<br />

elle allait entrer, Dieu l’appelle des bras de sa pieuse mère dans les siens. Mais pour vous: quel vide! je<br />

dirais quel désespoir, si vous n’étiez pas chrétien; mais N. S. vous adresse avec une tendre affection ces paroles<br />

aussi bien qu’à votre sainte épouse: “Moi-même, je vous consolerai”.<br />

Comme il vous les fera doucement entendre au cœur ces fortifiantes paroles quand vous l’allez<br />

recevoir pour les fêtes pascales! votre deuil si amer vous rapprochera plus que jamais <strong>du</strong> Dieu de toute<br />

consolation; bien souvent désormais on vous verra près de Mme Baloche à la Table Sainte. Vous vous y assiérez<br />

en particulier plus volontiers pendant ce beau mois de Marie, qui va bientôt amener de grandes fêtes aussi.<br />

Marie est la Mère des douleurs, et pour cela même, la plus puissante Consolatrice des affligés.<br />

Si votre douleur vous le permet, donnez-moi quelques détails sur la fin si pieuse de votre chère<br />

enfant. Surtout, donnez-moi des nouvelles de M. l’Abbé Baloche.<br />

Je recommande aux ferventes prières de toute la famille la retraite que je prêche depuis dimanche à<br />

300 apprentis et jeunes ouvriers <strong>du</strong> faubourg Saint-Denis. Cette retraite se termine le jour de Pâques.<br />

150 à M. Florent Caille<br />

Votre ami dévoué...<br />

l’abbé <strong>Planchat</strong>, prêtre<br />

M. Léon “ne fera pas ses voeux à la retraite”; il s’agit de M. Léon Guichard - voir lettre <strong>du</strong> 2 octobre 1863.<br />

Rémond, Louis: un postulant qui s’éloignera bientôt;<br />

pas d’aide pour le temps de la retraite.<br />

Jeunes Ouvrières de Grenelle: Œuvre <strong>du</strong> Bon-Conseil dirigée par Mlle Payen.<br />

Retraite.<br />

94<br />

Mon bon Monsieur Caille,<br />

Grenelle, 21 avril 1863<br />

4 ème jour de la neuvaine <strong>du</strong> patronage de S. Joseph<br />

Monsieur le Supérieur ne peut, à son grand regret, envoyer personne à Amiens pour le temps de la

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